architecturestudio (notez la nouvelle orthographe de l’agence) a livré en 2019 à Buenos Aires, en Argentine, Edificio Summers, un bâtiment de bureaux de 3 700m². Dans le climat tempéré de Buenos Aires, à l’ère de la révolution numérique, architecturestudio a imaginé pour Jack Green maître d’ouvrage un lieu où chaque occupant peut trouver les meilleures conditions pour travailler. Communiqué.
Le projet de bureaux Summers se situe dans le quartier très dynamique de Palermo à Buenos Aires. Il complète un tissu urbain mixte en pleine mutation composé d’immeubles de logements et plus récemment d’activités tertiaires et commerciales.
L’opération vise à proposer dans ce quartier à fort potentiel une offre tertiaire de qualité, en écho au nombreux jeunes travailleurs résidents à proximité. Le projet doit refléter une organisation du travail pensée en adéquation avec les nouvelles technologies et par là même initier de nouveaux modes de travailler.
Summers prolonge les lignes des gabarits voisins et se découpe en trois volumes distincts, produits des hauteurs des immeubles alentour et du débord de balcons autorisé. L’émergence la plus haute bénéficie donc d’une toiture terrasse comprenant des vues imprenables sur le paysage urbain.
L’ensemble des plateaux s’organise selon un grand espace libre enroulé autour d’un noyau de circulation efficace. Ce dernier est pensé comme une promenade verticale grâce à la succession d’ouvertures sur le quartier et la ville. Le projet puise son identité dans une peau unitaire qui se déploie sur toutes les façades.
Composée de lamelles verticales régulièrement espacées devant un vitrage toute hauteur, elle relie les alignements aux immeubles voisins grâce à des courbes plus ou moins élancées et prolifère une esthétique cinétique résolument contemporaine.
Le dessin de cette façade découle d’une étude d’ensoleillement réalisée en amont de la conception. L’édifice revêt ainsi une architecture bioclimatique, intégrant dans son fonctionnement les enjeux environnementaux propres au site.
Summers est issu de la confrontation de la morphologie de l’îlot, de la mutation urbaine et de l’exposition de la masse bâtie aux apports solaires. L’enveloppe devient une double peau constituée de ventelles vitrées, pivotantes et sérigraphiées qui régulent les apports solaires et prolongent les plateaux vers l’extérieur, offrant un nouvel espace bioclimatique.
Les lames sont installées sur des pivots et régulent les apports thermiques et lumineux des espaces intérieurs. Perçues comme de grands pixels verticaux, chacune d’entre elles présente un traitement en sérigraphie différent, dispensé par un mapping paramétrique, pour se protéger des apports solaires, et dessine une façade dynamique vis-à-vis de son environnement immédiat.
L’edificio Summers a remporté le Grand Prix de l’AFEX (Architectes français à l’export) 2020 !
En vidéo : Un immeuble de bureaux à Buenos Aires par Architecturestudio