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Accueil > Chroniques > Ils ont collaboré à Chroniques > Chroniques du Café du Commerce > Pendant la pandémie, la maison brûle et on regarde ailleurs

Pendant la pandémie, la maison brûle et on regarde ailleurs

21 avril 2020

Kamel

En ces temps de confinement, le café du Commerce est fermé. Pour garder le contact et attendant des jours meilleurs, Kamel, le patron philosophe qui s’ennuyait un peu, a eu l’idée d’un café vidéo avec les habitués du zinc. Chacun chez soi un verre à la main, lequel ne rapporte rien à Kamel bien sûr mais c’est l’intention qui compte.

Après avoir déploré pour leur ami commerçant la catastrophe qui s’annonce, chacun a d’autant plus hâte de vraies retrouvailles et le sujet, très vite, n’est plus au confinement mais à l’après-confinement, « qu’au moins on puisse trinquer pour de vrai … ».

Paul, que tout monde appelle polo, est le premier à s’emballer. « N’est-ce pas formidable ? Voilà enfin une occasion de changer le monde ! Même Macron l’a dit, demain ne sera pas comme aujourd’hui ».

Kamel : « Macron, la première phrase de son dernier discours – je cite de mémoire – est : ‘Nous ressentons tous en ce moment la peur, l’angoisse pour nos parents, pour nous-même face à ce virus redoutable, invisible, imprévisible’. Vous parlez d’un chef de guerre qui commence son discours en expliquant qu’il est mort de trouille ».

Jean-Luc, que tout le monde appelle Jean-Luc : « Polo, tu prends tes rêves pour la réalité et je te trouve bien naïf. Tout va repartir comme avant, tout recommencera comme le chantait Nougaro ».

« Pas du tout », renchérit Polo, « ça bouge vraiment. Il y a la convention pour le climat qui vient de sortir 50 propositions, il faudra bien en tenir compte. Tu ne te rends pas compte du choc psychologique que le coronavirus a fait dans la population ».

Kamel : « Pour moi le choc n’est pas du tout psychologique, si je peux me permettre ».

Polo : « Oui, bon. Mais cette fois-ci est la bonne, crise sanitaire et crise écologique, même combat ! »

Dédé, né Développement Durable mais que tout le monde appelle Dédé, intervient à son tour : « Je n’en suis pas si sûr. Les marchés chinois aux animaux sauvages, ça ne date pas d’hier et il y a déjà dû avoir un tas de maladies du même type. C’était à une époque où ces crises restaient localisées, une sorte de confinement de fait à l’échelle des villes. Et puis le nombre de morts ne faisait pas la Une des journaux comme aujourd’hui. Sais-tu que la grippe de Hong Kong, en 1968, a fait 31 000 morts en France ? Ce n’est pas ça qui a boosté l’écologie… ».

Kamel : « Si la grippe rendait le monde meilleur, ça se saurait ! »

Polo, qui monte le son : « Mais les temps ont changé. Regardez toutes les initiatives un peu partout. La solidarité se manifeste de plus en plus et les gens ont compris que la prévention, ce n’est pas pour les chiens. Ça sauve des vies. Tout le monde s’y met. La commission européenne a lancé une consultation publique pour une reprise économique durable et résiliente. Le think tank « Finances for tomorrow » s’y est mis également avec une initiative collaborative et, dans le même esprit, 250 ONG du monde entier pétitionnent pour que le transport aérien soit plus durable. Il se passe plein de choses. Même l’académie d’architecture mobilise ses membres à la recherche de bonnes idées pour la reprise. Tu vois bien, ça va bouger ! ».

Kamel : « Ha ça, si même l’académie d’architecture se bouge, on est sauvé ! ».

Jean-Luc : « Tout le monde s’agite, c’est normal, chacun pousse ses pions mais la réalité est là. Comment va-t-on payer la facture ? Dans le monde des entreprises, le besoin de reprendre le travail devient insistant. Tu verras ».

Dédé : « L’avenir n’est pas écrit. Le pire n’arrive pas toujours mais il nous pend au nez. Déjà, aux Etats Unis, les régulations environnementales ont été levées pour favoriser l’activité, les Indonésiens ne contrôlent plus les exploitations de bois qui détruisent la forêt primaire et, chez nous, les agriculteurs profitent de la situation pour obtenir des dérogations sur l’épandage et l’usage des pesticides. J’ai même entendu parler, en Bretagne, de rivières polluées du fait de l’absence de pêcheurs. Plus personne pour surveiller dans les faits le respect des règles, et voilà des fosses à lisier malencontreusement vidangées dans la rivière. On n’en a jamais vu autant depuis des années. Il y a bien un choc culturel, mais tout le monde ne réagit pas de la même manière ».

Kamel : « surtout quand le monde est au milieu du gué ».

Dédé : « En effet ! D’aucuns pensent revenir sur la rive de départ avec des valeurs sûres, qu’ils connaissent bien. C’est ce qu’il y a de plus rassurant pour relancer l’économie et espérer un jour rembourser les dettes accumulées par les Etats et les entreprises. Et tu as raison, Polo, c’est le retour à l’économie d’hier, celle qui nous entraîne dans l’impasse. Plus de production, plus d’énergie consommée, plus de déchets, etc. et moins de garanties ».

Kamel : « C’est exactement ce que me dit mon assureur, moins de garanties quand je lui ai parlé de ma perte d’exploitation ».

Jean-Luc : « C’est ce que je disais : qui va payer la facture ? »

Dédé : « C’est sûr que le principe de précaution, les études d’impact, tout ça, ‘retardent la reprise’, ‘on verra plus tard’, nous dit-on. C’est d’ailleurs ce que demandent la Pologne et la République tchèque, le report du ‘green deal européen’. Alors méfiance ».

Polo : « Il y a quand même ceux qui veulent profiter d’être au milieu du gué pour aller de l’autre côté de la rivière, comme le mouvement des entrepreneurs de la nouvelle économie ».

Dédé : « Certes mais rien n’est joué et ce ne sera pas facile pour nos dirigeants de s’affranchir de l’ancien système, avec les dettes à rembourser ».

Jean-Luc : « Kamel, n’est-ce pas exactement ce que je viens de dire ? »

Kamel : « Oui ».

Dédé, qui poursuit sans se formaliser de l’interruption : « Casser la dictature du PIB n’est pas une chose simple. Il y a eu beaucoup de travaux académiques là-dessus, des prix Nobel, mais ça n’avance pas vite et il faut mettre beaucoup de monde d’accord. Dans un contexte de crise où chacun tente désespérément de tirer la couverture à lui, Il faudrait un nouveau Brettons Wood. Excepté que Trump n’est pas Roosevelt ».

Kamel : « Je croyais qu’on avait dit pas de religion ni de politique … ».

Jean-Luc : « Bah il n’y a pas de sport, alors… ».

Polo : « En tout cas, sans chanter victoire, ce n’est pas perdu pour autant. C’est le moment de se remuer, de mobiliser des acteurs clés, de se mettre l’opinion de son côté. Les écolos n’ont pas toujours su le faire, il va falloir faire des progrès ! »

Kamel : « ha le progrès… OK, j’ai à faire. A la prochaine les gars et joyeux confinement à tous ».

Clic.

Dominique Bidou
(Avec C.L.)

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Par Dominique Bidou Rubrique(s) : Chroniques du Café du Commerce, Chroniqueurs Mots-clés : Développement durable

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