Au sein du Cluster Paris-Saclay, projet phare du Grand Paris, LAN, en association avec Clément Vergély Architectes et le paysagiste Topotek, a livré en 2017 une résidence de 25 346 m² pour 900 logements et 1 082 étudiants. Avec LinkCity, pour un budget de 43M€ HT, nouvelle structure urbaine hybride ? Communiqué.
Réunissant deux zones d’aménagement concerté : les quartiers de l’École polytechnique et de Moulon, ce campus d’envergure constitue un haut lieu de l’enseignement supérieur et de la recherche nationale et l’une des plus grandes résidences étudiantes jamais réalisées en France.
Le parc du Moulon est le lieu de croisement de tous les habitants du quartier du Sud du plateau et des usagers du campus. Il est bordé aussi bien de bâtiments d’enseignement (ENS au nord, Ecole Centrale a l’est) que de logements familiaux ou étudiants à l’ouest marquant ainsi son caractère d’espace public ouvert à tous.
L’ambition du projet de l’îlot B s’inscrit avant tout dans la volonté d’unir un quartier de ville (logements familiaux, équipements publics, services, commerces, etc.) et un campus universitaire (bâtiments d’enseignement, logements étudiants, équipements sportifs.) au sein d’un même territoire, afin de sortir des situations existantes de grandes enclaves universitaires déconnectées des centres-villes.
En optant pour la compacité et la mixité, le projet offre des lieux de rencontres et des espaces publics partagés par tous. Une nouvelle structure urbaine hybride, faisant la part belle aux espaces de croisement, de rencontre et garantissant à la fois intimité et vie collective.
Constitué de huit bâtiments de hauteurs variables au sein d’un parc arboré, le projet s’attache à créer des porosités entre la résidence étudiante et le quartier de Moulon, privilégiant les ouvertures et les circulations libres entre les différents espaces publics.
S’inspirant de l’art des jardins, le parc des muses place la nature en son centre, au profit d’une architecture qui se fond dans le paysage. De grandes pelouses sont parsemées de bouleaux plantés, créant une échelle intime et conviviale au parc, entièrement piéton.
Si les bâtiments de bordure d’îlot développent un mode de vie urbain, les logements qui composent les muses du parc sont quant à eux le terrain d’un habitat plus innovant.
La cohérence de l’ensemble des bâtiments est assurée par le partage d’un vocabulaire commun, permettant à chaque architecture de s’exprimer, de s’enrichir l’une et l’autre tout en préservant une cohésion d’ensemble