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Accueil > Editos > La justice est aveugle, Renzo Piano n’y a rien vu non plus

La justice est aveugle, Renzo Piano n’y a rien vu non plus

24 avril 2018

@ Sergio Grazia

Quelle idée Renzo Piano lui-même et ses commanditaires se font-il donc de la justice en France ? Un immeuble de bureaux en guise de tribunal, il fallait y penser. Si l’on en juge par les réactions des premiers occupants, l’usage attendu n’est pas au rendez-vous, sans parler du confort. Bienvenue à la justice Pif Paf Pouf (PPP).

Les premières audiences au TGI de Paris ont eu lieu à la mi-avril 2018 et les médias furent nombreux à relayer les complaintes des avocats, des magistrats, des policiers et du public – personne n’a encore demandé aux prévenus ce qu’ils en pensent – quant au fonctionnement de ce nouvel équipement.

Entre ceux, visiteurs et magistrats, qui se retrouvent enfermés dans des salles sans autre issue pour en sortir que les réseaux sociaux – heureusement que l’immeuble est truffé de caméras, ironisent ceux qui attendirent longtemps les secours – et les toilettes promises en même temps que le tramway mais pas avant l’année prochaine, au mieux, les couacs lors de la prise de possession d’un tel bâtiment sont inévitables. Attention peinture fraîche.

Il est compréhensible que les ‘robes noires’, après des siècles dans le confort de l’ile de la Cité – le confort, c’est en l’occurrence le fil des siècles, pas la clim – grincent à l’idée de déménager dans un nouvel environnement et il est humain qu’ils récriminent. Personne n’aime changer ses habitudes, surtout quand elles datent de Mathusalem. Il est compréhensible tout autant qu’un tel immeuble, une invention en soi, ait besoin de quelques ajustements lors de sa mise en route.

Habituellement, ces premiers inconforts disparaissent au fur et à mesure que les usagers s’approprient leur bâtiment. Après quelques réglages, quelques temps plus tard, quand la pelouse de l’aménagement paysager a poussé, si l’architecte a bien fait son travail, l’acrimonie fait place à un nouveau bonheur. «C’est pas mal finalement». Tous les architectes consciencieux connaissent ce moment délicieux quand l’usager se rend à l’évidence avec gourmandise.

Sauf que quand Le Canard enchaîné (18/04) indique qu’il faut «45 mn entre la geôle et les salles», sauf à mettre un escalator, il s’agit quand même d’un problème de flux gênant appelé à durer. Surtout sans raccourci pour les toilettes (ne pas oublier son badge)…

Les contraintes de l’institution auxquelles l’architecte devait ici faire face sont multiples et contradictoires. Un établissement recevant du public (ERP) dans lequel le public ne peut plus rentrer qu’avec difficulté est-il encore un ERP ? A l’heure de la reconnaissance faciale dont la mise au point se révèle d’une effrayante précision, combien de temps avant que les procès ne soient plus publics puisque ne pourront y assister que ceux qui n’auront rien à se reprocher ? C’est-à-dire Mère Theresa et Gandhi ! Et encore…

L’architecte, il fait avec ?

Idem la subtile façon de se débarrasser des gueux qui encombrent les tribunaux de leurs pleurs, de leurs cris et de leurs reniflements vulgaires. Avec 80 parkings prévus pour 10 000 visiteurs par jour, pour tous ceux qui viennent de loin, prévoir l’hébergement (stationner à Roissy dans un parking-relais, la chaîne d’hôtel toute proche appartenant à la même firme, comme à Disneyland).

Chacun peut comprendre le choix, courageux pourquoi pas, de la maire de la capitale de crier haro sur la voiture mais, en attendant les drones/taxi en libre-service, il n’était pas interdit d’anticiper l’intérêt général, quitte à concevoir ces aménagements réversibles dont attend beaucoup la ville de Paris : parking aujourd’hui, champignonnière dans 20 ans quand les prévenus arriveront en ballons à hélium. Pour le coup, c’était le moment d’inventer quelque chose. Sinon, en attendant, même si l’architecte n’y est pour rien, à moins d’arriver pieds et mains liés, pour réserver l’une des 80 places, bonne chance. Pour le reste, que les 9 920 usagers quotidiens se débrouillent !

En tous cas, il y a heureusement les terrasses plantées. Sympa les arbres sur les toits dans la skyline de Paris, surtout pour un tribunal de grande instance. En France, les audiences commencent tôt et finissent tard, souvent même très tard, au sein de services déjà exténués, surtout quand il faut 45 mn pour aller pisser, le double quand on a oublié son badge. Tout le monde croule sous les dossiers et peste contre le temps et il faut désormais «arriver au moins une heure avant les audiences compte-tenu du plan Vigipirate». Et puis enlever ses chaussures ? Contester un recours bientôt pire que prendre l’avion ?

Il faut imaginer le flux pour les audiences en comparaison directe, 15 mn la séance en très court-métrage. Monter, descendre, entrer, sortir, tout ce monde-là… A condition encore de ne pas se retrouver enfermé dans l’ascenseur. Et gare à celui qui tente un détour, vous êtes filmés…

Bref, sans même parler des prévenus, voilà beaucoup de monde qui n’aura guère le loisir de goûter les espaces de coworking ombragés et autres espaces de convivialité élégamment installés par l’architecte en terrasses extérieures à des hauteurs où même les moustiques ne volent plus.

De belles terrasses plantées environnementalement correctes, c’est super aux beaux jours – et les beaux jours à Paris, c’est du 14 juillet au 15 août – la vue j’en suis sûr étant la cerise sur le gâteau. Sauf que ce qui importe en l’occurrence n’est pas la cerise mais le gâteau.

Pourquoi sinon tant de mauvaises langues à dénoncer un tribunal «déshumanisé», exactement le même reproche fait aux prisons édifiées pour les mêmes raisons – plus vite, moins cher – et construites par les mêmes, en PPP, avec le succès que l’on sait ? En dix ans, la population carcérale a cru en France de 26 % par rapport à 2003 quand, sur la même période, elle baissait en Allemagne, en Angleterre, en Finlande, en Suède, aux Pays-Bas ou au Portugal. Alors entre la cerise et le gâteau… CQFD.

Mais bon, à Paris, il nous fallait bien un TGI du futur bardé d’électronique et de verdure qui sera un jour réversible en immeuble de logement pour cadres Delta et Epsilon. Il fut un temps où les pandores s’inquiétaient pour empêcher les prévenus de s’échapper du TGI, aujourd’hui ils pestent d’avoir tant de mal à les y faire entrer !

Le problème est au fond qu’il ne s’agit pas, plus, d’un palais. Quelle solennité quand il faut aller au tribunal comme on va au bureau ? Quand la logique d’entreprise l’emporte sur les valeurs d’exemplarité et d’égalité de la justice, quel est le message ? Un pôle emploi de prestige ?

L’esprit qui anime ce bâtiment qui ressemble au siège social d’une Major du bâtiment est celui d’une rationalisation des coûts. C’est faire peu de cas du sens même de la justice dans un état de droit.

La communauté rémunère un juge, par exemple, au travers de ses impôts. Dit autrement, sauf bien sûr à produire de la chair à prison comme d’autres des automobiles, la fonction même du juge ne saurait donc en soi être rentable.

C’est pourquoi un tribunal de grande instance ne peut pas ressembler, en mal qui plus est, à une tour de la Défense car ces deux types de bâtiments n’ont pas la même fonction, et de loin. Prétendre le contraire est confondre justice et business.

Pour le coup, ce que Renzo Piano, Parisien de longue date, n’a pas compris est que le contexte de son bâtiment n’était pas Les Batignolles et toute la bondieuserie/banlieuserie autour d’une ZAC dans l’air de temps mais celui de la justice et de son intemporalité républicaine (au moins peut-on l’espérer). Répondre au contexte était donc s’inscrire dans l’avenir, proposer une nouvelle solennité s’il faut être moderne. En lieu et place d’un symbole, voilà un bâtiment corporate qui vieillira comme la succursale d’une banque de province circa 2018. Venir pour être jugé au TGI de Paris, c’est comme être déjà condamné pour un CV plein de fautes d’orthographe et une adresse en banlieue.

Bien qu’annexe et non du ressort de l’architecte, la polémique actuelle sur les «cages» en verre rendant quasi impossible la communication entre les prévenus, leurs avocats et la cour illustre parfaitement cette évolution de la justice. Elle n’est plus là pour juger mais pour punir ensemble prévenus et procureurs, avocats et juges, familles et fonctionnaires qui la pratiqueront ici tous les jours. La République reconnaîtra les siens.

Le TGI de Paris illustre sans doute une vision de la société actuelle. Nombre de laudateurs d’un architecte que nous avons connu mieux inspiré décrivent ce tribunal comme un paquebot. Un Titanic oui, symbole arrogant jusque dans son architecture de la puissance des intérêts financiers en regard de l’intérêt général du service public, forcément trop cher puisqu’il coûte par définition !

Chacun sait bien que la justice, comme l’architecture, n’est que l’expression des pouvoirs en place, sinon cela ferait longtemps que Mister et Mrs. Balkany, constructeurs à Levallois, cultiveraient des carottes au goulag. Mais, dans un état de droit, il est au moins entendu que chacun peut aspirer à un minimum de reconnaissance, sinon d’équité. Payer pour la justice avec les impôts, c’est transformer la lettre de doléances en revendication légitime. Ceux qui l’oublient ont d’autres visées que la justice elle-même.

C’est pourquoi ce TGI est un naufrage. Construit pour les mauvaises raisons, à un prix exorbitant, ce tribunal parle d’une société fonctionnaliste et arriviste ayant perdu tout sens de la solennité, des responsabilités et de l’Etat.

Comment Renzo Piano, qui se voulut un temps architecte désobéissant, a-t-il ainsi pu céder aux injonctions affairistes et sécuritaires – les deux vont souvent ensemble – d’une idéologie finalement autoritaire ?

Puisque l’actualité fait se télescoper les événements, Renzo Piano sera ravi sans doute d’apprendre que le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, prévue par l’accord de Nouméa, sera organisé le 4 novembre 2018. J’espère qu’il sera invité.

Christophe Leray

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Editos Mots-clés : Justice, PPP, Renzo Piano

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