Pour Vinci Immobilier maître d’ouvrage, l’agence Biecher Architecte a livré Danube à Strasbourg en 2017, un projet de 4 200m² comptant 53 logements en accession et des commerces en rez-de-chaussée. L’ouvrage s’inscrit dans l’éco-quartier Danube, aménagé par la SERS et conçu par l’agence Christian Devillers. Un troisième volume conçu par l’architecte Bernard Quirot (BQ+A) accueille des bureaux. Communiqué.
Situé à l’angle de la route du Rhin et le la rue Edmond-Rostand, qui prolonge vers le Sud le pont Winston-Churchill et la ligne de tramway, l’immeuble Danube s’inscrit dans le projet urbain des Deux-Rives. Cette longue bande de terrains, qui s’étendent de l’Ill au Rhin, est bordée au Nord par un canal qui marquait autrefois la limite entre le centre de la ville de Strasbourg et au Sud par la route du Rhin, principal axe de circulation à destination de l’Allemagne.
Composé de deux corps d’immeubles disposés en forme de L ; il s’agit d’un ensemble immobilier à usage de logement principalement et de commerces en pied d’immeubles.
Le projet présente deux enveloppes distinctes : une enveloppe extérieure constituée de briques grises sur les trois côtés de la parcelle donnant sur l’espace public, et une enveloppe intérieure, revêtue d’enduit de couleur rose, qui définit le cœur d’îlot, animée de terrasses et loggias qui se déploient autour d’un jardin en pleine terre.
Conception innovante
A l’extérieur de l’îlot, la carapace de briques grises, d’aspect austère au premier abord, habille l’ensemble sur ses faces les plus bruyantes. Le jeu aléatoire des fenêtres et des loggias-jamais vraiment alignées ni de dimensions régulières – lui confère une dimension enfantine qui contraste avec la rusticité de la brique. L’immeuble est relié au sol au moyen de baies en forme d’arcade irrégulières, comme un clin d’œil à la rue des Grandes-Arcades.
Les séjours et les terrasses sont orientés vers l’intérieur de l’îlot. C’est une organisation qui privilégie la vie de quartier. Deux jardins collectifs, celui situé au centre de l’îlot et un autre au huitième étage, sont reliés par des circulations verticales séquencées, ouvertes vers l’extérieur.
Les appartements sont pourvus d’espaces extérieurs généreux. On entre dans les séjours directement ; ceux-ci distribuent chambres et cuisines, souvent organisées autour d’une, deux voire trois loggias.
Les circulations verticales extérieures également qui offrent de nombreux points de vue sur la ville et le quartier, terrasses, loggias.
L’immeuble est situé dans un environnement urbain de grande qualité offrant des ambiances uniques et variées : historique avec la Citadelle, pittoresque avec les maisons colorées du Neuhof, élégante avec l’Esplanade, et surtout moderne, avec la presqu’île André Malraux totalement renouvelée.
Au-delà des performances énergétiques, ces appartements proposent un nouvel art de vivre proche de la terre, du ciel, de la rivière toute proche et d’un environnement urbain.
Techniquement, le projet est constitué d’une enveloppe extérieure épaisse. Côté rue, il s’agit d’un double mur composé d’un voile de béton, d’une couche isolante et d’une maçonnerie de briques pleines. Côté jardin, le voile de béton est doublé du même isolant et d’une couche d’enduit minéral. Toutes les menuiseries du projet sont en bois, alliant performance thermique et respect de l’environnement.
Une étude d’ensoleillement précise a accompagné le choix des revêtements blancs de loggias pour assurer un niveau d’éclairage naturel performant à chaque logement.
La distribution des appartements autour de ces loggias favorise un renouvellement naturel de l’air aisé.
La relation avec le troisième lot à usage de bureau est particulièrement réussie ; Christian Biecher et Bernard Quirot ont travaillé en résonnance en partageant matériaux, formes architecturales ou encore couleurs.