La ville de Viroflay (Yvelines) dispose depuis 2021 d’une piscine lumineuse et accueillante de 4 635 m² (pour une surface aquatique de 710 m²) : le Centre Aquatique des Bertisettes (CAB). Conçu par l’agence Po&Po (Bruno Palisson et Jean-Luc Calligero) avec un budget de 14.5 M€ HT, l’ouvrage a la particularité d’avoir été réalisé en concession avec Opalia.
Situé en lisière de la forêt domaniale de Meudon, le Centre Aquatique des Bertisettes (CAB) constitue un pôle sportif de bien-être et un point d’articulation urbaine en entrée de ville, la proue du CAB marquant aujourd’hui les déplacements et le quotidien des passants.
Projet
Le CAB comprend un bassin de compétition de six couloirs, un bassin d’apprentissage de quatre couloirs équipé d’un système à double goulottes (permettant de faire varier la profondeur du bassin selon le type d’utilisateur), un bassin de loisirs comprenant une partie récréative (banquette bouillonnante, cols de cygne, jets massants, plaques à bulles, buse de nage à contre-courant) et une lagune de jeux pour enfants.
L’espace balnéo-détente, composé de trois saunas, d’un hammam et d’un espace douches massantes et sensorielles se trouve au premier étage. Ce niveau, consacré au bien-être, propose aux beaux jours un espace de repos, une terrasse solarium et un jardin zen offrant des vues sur la forêt de Meudon.
« Notre réflexion sur l’espace repose sur une volonté de tirer au mieux partie du milieu existant et de la luminosité naturelle pour faire entrer des vues à l’intérieur du bâtiment, ce qui nous conduit à envisager une structure qui fait architecture », souligne Jean-Luc Calligaro, architecte associé de Po&Po.
Défi technique
« L’un des premiers défis techniques a consisté à anticiper – très en amont du démarrage des travaux – l’approvisionnement en termes d’équipements dédiés au traitement de l’eau et de l’air. En effet, ceux-ci étant logés au sous-sol, il était donc indispensable qu’ils soient installés avant la fermeture du plancher haut du sous-sol », indique Victor Gros Colas, directeur de projet pour cette opération au sein de l’entreprise GCC.*
« Concernant la structure même du bâtiment, la particularité a porté sur la conception de la charpente métallique de la halle bassin : il s’agit de poutres Vierendeel – des poutres treillis à membrures droites – permettant de franchir 35 mètres de portée », dit-il. Chaque poutre a ainsi été fabriquée en deux parties et transportée par convoi exceptionnel de nuit puis soudée sur site et posée à la grue à tour.
Concession
L’ouvrage a été construit dans le cadre d’un contrat de délégation de service public concessive, ou concession, une procédure qui permet de faire construire l’équipement par un concessionnaire, également responsable de son exploitation et de son entretien durant 23 ans pour ce qui concerne le CAB.
« Ce montage repose sur l’implication très en amont du partenaire qui prend une partie du risque financier et apporte les garanties sur sa pérennisation. Pour une commune comme Viroflay, assumer une telle opération demeure un engagement fort sur le plan politique et financier : d’une part, nous faisons le pari que nous pourrons reprendre l’exploitation au terme des 23 années de gestion par Opalia, d’autre part nous devons chaque année pendant 23 ans participer à son fonctionnement par une subvention d’équilibre importante », souligne Olivier Lebrun, maire de Viroflay.*
« Le concessionnaire est très vigilant sur la conception et sur l’usage. Il est présent dès le début et peut infléchir le programme, ce qui est impossible avec la loi MOP. Qui plus est, le concessionnaire veut du sur-mesure, ce qui intéresse tout architecte. Avec la concession, les données de départ sont plus riches, chacun est confronté à la réalité du coût de construction, la discussion fait progresser le projet. Ce pragmatisme permet de livrer un projet plus efficace et efficient », confirme Jean-Luc Calligaro.
« Notre différence est que nous prévoyons tout en même temps – le budget de construction et le budget de gestion et de maintenance – alors que, souvent, ces deux budgets sont distincts. Notre prix est complet puisqu’il inclut celui de la construction, celui des honoraires – l’architecte, qui n’est pas au pourcentage, sait exactement combien il va gagner – et les élus, connaissant le coût exact de l’emprunt et le coût exact du déficit d’exploitation pendant vingt ans, peuvent établir leur budget sans surprises », explique Jérôme Netter, Directeur d’Opalia.
« Il y a une forme d’unanimité autour des vertus de cet équipement, très apprécié pour ses qualités architecturales et son ambiance lumineuse. C’est très satisfaisant pour nous en tant qu’élus qui sommes bien souvent critiqués dans nos initiatives ! », conclut Olivier Lebrun.*
*Citations issues de l’ouvrage Centre des Bertisettes (Archibooks, 2022)
Opalia, un agrégateur de talent au service de votre centre aquatique
Opalia est né en 2009 de la volonté de Suez Eau et de Vert Marine de s’associer pour créer une société dédiée aux projets en concession dans le domaine des équipements de sports et de loisirs, plus particulièrement dans celui des piscines et des centres aquatiques.
À partir des besoins définis par la collectivité, la mise en œuvre d’un concept enrichi par l’expérience du partenaire permet de garantir les choix techniques et stratégiques qui vont conditionner le projet architectural et la réussite de l’exploitation. Le financement piloté par Opalia, spécialiste de la concession, permet d’identifier les risques et de sécuriser au mieux le coût global de l’ouvrage.
Le service public est assuré en étroite collaboration avec la collectivité qui en définit le cadre et son évolution. À chaque étape, l‘engagement d’Opalia et son savoir-faire permettent d’optimiser la performance de l’équipement en termes de gestion et d’animation sur toute la durée du contrat.
En savoir plus :
Jérôme Netter
Directeur
OPALIA
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