À Paris (XIIIe), l’agence Moreau Kusunoki (Hiroko Kusunoki, Nicolas Moreau) a livré « Le Berlier », 77 logements dans « l’un des plus hauts immeubles résidentiels en bois de France ». Surface : n.c.. Budget : n.c. Communiqué du promoteur.
Situé au cœur du projet de renouvellement urbain de la ville de Paris, « Paris Rive Gauche » dans le treizième arrondissement, « Le Berlier », réalisé par Emerige et imaginé par l’agence d’architectes Moreau Kusunoki, est devenu l’un des plus hauts immeubles résidentiels bois de France avec sa façade et sa structure en bois culminant à presque 50 m de hauteur. Il propose 77 logements dont 18 ont été livrés à CDC Habitat, 15 en ULI (usufruit locatif intermédiaire : usufruit à In’li et nue-propriété à PRIMONIAL) et 44 en accession à la propriété.
Sa signature architecturale met en valeur le bois avec des façades en mélèze et une ossature en bois pré-patiné soulignant sa verticalité avec certains poteaux qui viennent traverser les intérieurs.
Réalisées selon une technique traditionnelle japonaise (le Shou Sugi Ban), les façades en bois brulé, bénéficient d’une protection naturelle par carbonisation contre le temps ou les parasites.
Pour prolonger l’expérience de nature des résidents, l’agence MOZ Paysage a pensé pour Le Berlier trois niveaux d’espaces végétalisés avec un jardin au rez-de-chaussée, une cuisine et terrasse partagées au 8ème étage et une toiture végétalisée au 16ème et dernier étage (inaccessible au public). Tous les logements disposent quant à eux d’un espace extérieur privatif (terrasses ou balcons).
Dans le cadre de la charte « 1 immeuble, 1 œuvre », l’artiste Yann Kersalé, accompagné par BOA Light Studio, a réalisé l’œuvre intitulée « Eclats d’ensemble » visible depuis l’espace public qui consiste en une mise en lumière de l’escalier monumental au rez-de-chaussée, de la terrasse partagée et de la façade de d’immeuble.
Une construction bas carbone aux hautes performances environnementales
Construire Le Berlier en bois a permis de réduire l’empreinte carbone du bâtiment avec moins d’énergie grise consommée et moins de gaz à effet de serre émis, le bois étant notamment un puits à carbone. Ainsi, 400 T de CO² ont été économisées par rapport à un chantier en béton. De plus, l’utilisation du bois comme élément principal de construction offre des qualités naturelles d’isolation et de régulation de l’air.