Les derniers logements de l’îlot intergénérationnel de la ZAC d’Evry Centre Ville (Essonne) signés d’Atelier Puzzler seront livrés en 2018. Communiqué.
Avec Nexity, maître d’ouvrage, le programme Art de Ville regroupe 112 logements pour étudiants (2 200 m²), 104 logements avec services adaptés aux séniors (6 280 m²), 232 logements en accession (14 300 m²) dont 90 logements réalisés par Brenac et Gonzales, une crèche (360 m²) et des parkings en sous-sol.
Selon Frédéric Brouillet et Bertrand Dubus (Puzzler), coordonnateurs de la ZAC, la métamorphose urbaine passe également par des programmes mixtes. Depuis les premiers logements livrés fin 2014, la Résidence Art de Ville en centre-ville d’Evry témoigne d’un parti pris architectural destiné à s’inscrire dans le temps et l’espace au-delà des effets de mode.
«Nous ne sommes pas dans une recherche de style mais celle d’une architecture incontestable dont les composants relèvent de la géométrie et du rythme aussi bien que de la circulation de la lumière, l’ensoleillement, la qualité de l’air, l’acoustique, les vues…», soulignent Frédéric Brouillet et Bertrand Dubus.
Les bâtiments sont composés d’un socle, d’étages courants et d’un attique. En s’inscrivant à l’alignement sur les ‘traverses’, voies est-ouest qui servent les transits au travers du centre urbain, ces ouvrages atteignent l’objectif de tenir l’espace public à l’échelle du quartier.
La reconquête du sol inscrite dans le projet urbain permet l’occupation et l’usage en rez-de-chaussée tout en assurant l’intimité et la sécurité de ces habitations par rapport aux trottoirs et aux logements supérieurs.
Les systèmes d’occultations sont conçus et mis en œuvre pour composer et animer la façade. La fenêtre, signature de la résidence étudiante, illumine les lieux, cadre les vues, sert les usages et marque le temps. Les attiques participent à un paysage suspendu dans la ligne de ciel.
«En tant que coordonnateur de la ZAC, il était primordial d’assurer le lien entre les architectures des différentes opérations», expliquent Frédéric Brouillet et Bertrand Dubus.
«Le rythme des bâtiments accompagné de leur jardin crée un ensemble bâti en accord avec le parti de personnalisation des espaces publics. Il importait de se servir de la réalité constructive pour assurer une mise en œuvre simple et éviter les effets décoratifs», concluent-ils.