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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chroniques d'Alain Sarfati > Vers une disparition programmée de l’architecture ?

Vers une disparition programmée de l’architecture ?

6 février 2018

«Mais où trouver la solitude nécessaire à la force, la longue respiration où l’esprit se rassemble et le courage se mesure ?» Albert Camus (L’été). Nous allons vers une disparition annoncée, peut-être programmée, de l’architecture. Comment apporter des réponses aux nombreux paradoxes qui marquent le chemin ? Lettre ouverte à l’Académie d’architecture d’Alain Sarfati.

Si j’écris ces quelques lignes, c’est que le moment est grave et que, dans un contexte chaotique, l’Académie d’Architecture a un rôle important à jouer en tant que lieu d’accumulation et de transmission. Mais que transmettre lorsque l’on a le sentiment que tout bouge si vite, que tout change, que rien ne dure ? Comment dire ce à quoi l’on croit ? Comment dire pourquoi c’est important ? Comment prendre le parti d’agir, d’orienter, d’alarmer, de résister ?

Pourquoi «l’architecture» est-elle importante ? Encore plus importante aujourd’hui que jamais ? Comment la définir ?

Pour moi, le diagnostic est simple : nous allons vers une disparition annoncée, peut-être programmée, de l’architecture. Je suis sérieux. En effet, ne se commande que ce qui se mesure. La beauté, l’émotion, le plaisir, la surprise, ne se mesurent pas, du moins pour le moment.

Il y a beaucoup à dire sur la résurgence d’un urbanisme souterrain, ou sur l’emballage, en guise de réponse au réchauffement climatique. La peau, l’enveloppe, l’emballage, le bandage à la «Frankenstein», ont remplacé la façade pour voiler un intérieur que nous ne saurions voir. C’est le premier signe de la disparition de l’architecture. C’est une évidence, nous sommes entrés dans un temps où tout se mesure, et ce qui ne se mesure pas n’existe pas. Il en est ainsi de ces «experts» qui donnent, avec des outils très sophistiqués, des notes d’architecture avec deux décimales après la virgule… N’attendons pas la troisième !

Si, pour exister, il faut être mesurable, chacun comprend qu’il soit bien difficile aujourd’hui d’ouvrir un débat pour partager un point de vue, non plus sur l’idée de l’architecture (chacun a la sienne), mais sur son utilité publique. La loi sur l’architecture a quarante ans et une institution s’est employée pendant un demi-siècle à recommander la qualité architecturale. Aujourd’hui, elle en est réduite à être championne du BIM, sans pouvoir faire de quelconques recommandations qui permettraient de qualifier l’architecture.

Les inspecteurs du Guide Rouge ont moins de scrupules, ils ont su énoncer quelques critères et faire de la table française le modèle de la gastronomie mondiale.

Aujourd’hui, plus que jamais, l’architecture est une affaire de «patrimoine vivant», elle est culture et futur, c’est en cela que l’Académie est concernée.

Lorsque je dis que «tout se mesure», c’est à partir du constat qu’une consultation publique se fait sur le chiffre d’affaires, le nombre de salariés, le nombre de projets équivalents fait dans les trois dernières années… La qualité d’une réalisation se mesure par la qualité de l’air, celle de l’eau, des économies d’énergie, la FLJ, le rendement, le nombre de moules de plaques de verre bombé, et bientôt de tuiles… ! On nous dit que les capteurs sont devenus les «outils d’amélioration du confort des occupants et de la performance énergétique». C’est important, mais où est passé l’essentiel ? La société est face à un problème grave : tout ce qui ne se mesure pas en calories, en mètres cubes, en mètres carrés, en nombre d’heures, en ratios de tous ordres, n’existe pas !

Qu’en est-il de la littérature et de l’art en général ?

Je pourrais dire, sans effort pour faire un parallèle : j’ai lu un livre très intéressant, il fait 130 pages, mesure 10 cm par 18 et chaque page est imprimée en corps 12 pour être facilement lisible, c’est du Bodoni, 65 000 caractères. L’impression est faite sur papier recyclé de 90 g, en somme un livre de poche qui pèse 120 g et coûte deux euros. Tout cela le rend très agréable à lire dans le métro.

De même, la galerie, en bas de chez moi, est spécialisée dans la vente de gravures en noir et blanc, pas trop grandes, environ 60cm par 40cm, ce qui permet d’acheter des cadres préfabriqués. C’est très commode, ça va partout, alors que la couleur c’est compliqué, il faut l’harmoniser avec les canapés, les tapis,…

A quand le menu, au restaurant, qui va nous indiquer pour chaque plat, le nombre de calories, le poids de chaque ingrédient, la teneur en oméga 3, les antioxydants…. et pourquoi pas la lumière mesurée en lux, la température et l’humidité de l’air. Cela va-t-il nous inciter à entrer ?

C’est quoi l’art ? C’est quoi l’architecture ? Du béton, de l’acier, du bois, du verre ?

Paul Bocuse disait : «Une cuisine sans émotion ne peut que disparaître de votre mémoire». La transposition à l’architecture peut se faire facilement et j’ose la faire. L’architecture est ce qui structure notre mémoire. Lorsque le goût, l’émotion, le plaisir, la surprise, auront disparu, que restera-t-il ? Un nombre de boulons, de kilomètres de câbles, des mètres cubes de béton ?

Nous sommes, sans discernement, emportés dans le torrent de la mondialisation. Je pense que l’Académie devrait être le guide, le lieu d’échanges et de débats, de mise en lumière des problèmes, un lieu d’anticipation. Elle devrait être la dépositaire d’une réflexion permanente sur la qualité de l’architecture, sur la pérennité de ce que nous reconnaissons et qui sera «classique» au sens d’exemplaire, pour être le garant de l’utilité publique, pour que le concept ne soit pas creux.

Depuis un siècle, l’architecture a lié son sort à la technique, à toutes les techniques, c’est très bien mais ce n’est pas suffisant. A l’instar de l’art, l’architecture ne s’intéresse plus à la question du «sens». Elle se pare des atours du développement durable et plonge très vite dans le conformisme, dans un nouveau formalisme. La circulation des images y est pour quelque chose et le cynisme, qui nous entraîne dans le mur (ce qui est un comble pour un architecte), est présent à chaque coin de rue.

Dans cette accélération du monde, les institutions ont du mal à se projeter et parfois à comprendre qu’il faut résister. Il est temps de dire ce que l’on pense, qu’il ne suffit pas de se satisfaire d’un nombre de logements construits mais de parler de qualité architecturale, de fluidité, d’adaptabilité, d’évolutivité, si l’on veut que l’architecture ait un avenir, y compris dans des espaces restreints. Il est temps de renouveler les mécanismes d’évaluation pour que l’architecture, dans sa diversité, rende compte d’une histoire, d’une culture, d’un regard sur le futur et qu’elle porte les signes de la richesse du monde, le sens que nous pouvons lui donner, notre foi dans le progrès. C’est à nous qu’il revient de donner des critères d’évaluation de notre production et des traces que nous laissons.

L’Académie n’est pas là pour défendre l’académisme mais pour anticiper, dans un débat ouvert et permanent, les obstacles et les dangers à éviter. Emotions, surprises, plaisir à vivre dans un lieu, face à la beauté d’un bâtiment ou celle d’une ville. La ville est la plus belle œuvre collective de notre civilisation.

La société attend beaucoup de l’architecture car c’est la seule dimension compensatoire opposable au tout technique. L’architecture n’est pas seulement la manière de mettre en forme un programme, de répondre à des normes ou des prescriptions, elle n’est pas qu’une image ou un permis de construire. L’architecture est un projet de société, dans la société, sa dimension compensatoire est un lien social, un langage qui doit parler à chacun.

Sans église et sans prince, le «projet architectural» doit être laïc, démocratique, poétique, métaphorique et la beauté doit devenir une évidence pour tous. Il ne peut se réduire à une «chapelle» derrière un unique «pavillon». C’est à ce prix que l’architecture, reconnue d’utilité publique, aura du sens. Il ne s’agit pas d’une confiscation corporatiste, c’est le contraire, c’est le projet d’une ambition partagée, un regard sur ce monde qui change chaque jour avec ou sans nous.

Il importe de s’interroger sur les chemins à proposer pour que la commande publique soit exemplaire et que l’architecture française devienne innovante, inventive et qu’elle sorte enfin d’un formalisme mortifère.

Les biennales d’architecture fleurissent partout en France et dans le monde sans que nous ayons notre mot à dire. Je ne veux pas de corporatisme, encore moins de protectionnisme, mais il nous faut une architecture offensive, revendiquant une compétence, une connaissance, une valeur technique mais aussi artistique et culturelle, qui refuse le conformisme ambiant, et qui ne soit pas seulement mesurable ! Il faut qu’elle soit vivable, surprenante certes mais capable de traverser le temps.

Ne confisquons pas l’architecture, partageons-la, c’est la seule stratégie possible pour endiguer sa «disparition».

Invitons les «acheteurs» à débattre, les «maîtres d’ouvrage» à s’exprimer, les «amateurs d’architecture» à se positionner.

Faisons de l’architecture une cause nationale et internationale. Le débat est indispensable pour redonner le goût des choses. Rendons l’architecture palpable, sensible, pour le moins compréhensible, lisible à défaut de la rendre mesurable. L’architecture ce sont les villes, les paysages, la mise en lumière du patrimoine, les espaces publics, c’est plus qu’un geste, ce sont des «monuments» à vivre, un oxymore qui met en rapport l’éternité et la vie, le ciel et la terre, le monde céleste et les abysses, l’intérieur et l’extérieur.

Alain Sarfati, architecte et urbaniste, Paris, 31 janvier 2018

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Par Alain Sarfati Rubrique(s) : Chroniques d'Alain Sarfati Mots-clés : Alain Sarfati, Loi ELAN

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