L’architecte Dubois a peu d’affinités avec la maison individuelle. Cela tombe bien pour Ethel Hazel, sa thérapeute, car elle non plus. De Mademoiselle X en Jane Doe, l’inspecteur Nutello revisite la carrière de l’homme de l’art.
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« La vie n’est pas une chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d’architecte ».
Christian Bobin
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L’architecte arrive avec 30 minutes d’avance, par la grâce d’un rendez-vous fini plus tôt que prévu. Ce qui n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour l’agence mais Dubois s’en fiche, il n’a plus l’âge de bosser avec les cons. Pour le coup, l’entretien a été vite terminé et lui qui espérait déjeuner avec le promoteur a finalement avalé un sandwich sur la route en prenant de l’essence. Il a profité du trajet pour donner quelques coups de fil à l’agence, écouter les infos à la radio, etc. Toujours est-il qu’il est largement en avance pour son rendez-vous avec Ethel et, plutôt que de la surprendre, il décide d’aller à la brasserie du coin boire un café. Il lui a fallu chercher parce qu’il n’y a rien rue Labrouste, ce dont il ne s’était jamais aperçu auparavant puisqu’il est habituellement parti aussi vite qu’il arrive.
C’est en entrant qu’il l’a vue, assise sur la terrasse couverte, fumant une cigarette et plongée dans les pages du Parisien, avec les reliefs de ce qui devait d’évidence être une salade légère. Un verre de vin blanc, vide ou presque. La thérapeute ne l’a pas remarqué. Il pense une demi seconde faire demi-tour, prendre son café ailleurs, mais Dubois est un homme honnête et droit et il ne veut pas faire comme s’il ne l’avait pas vue, il déteste l’hypocrisie. Aussi, d’un geste discret, attire-t-il son attention, prêt à la saluer et s’en aller.
Ethel le voit alors et, avant même d’y penser plus, elle sourit, de ce sourire à découvrir de manière impromptue un ami ou une amie. L’architecte, son manteau sur le bras, un peu gauche, ne sachant vraiment que faire, mais enchanté de ce qu’il a vu sur le visage de la psychanalyste, lui rend son sourire. C’est sans doute cette indécision qui émeut Ethel pour d’un signe de tête l’inviter à sa table, ce faisant tout en sachant qu’elle explose toutes les règles de sa profession et de la distance psy/client requise etc. et blablablablabla. Et puis, avec ce patient-là, cela fait un moment déjà qu’elle a franchi toutes les lignes blanches, jaunes et rouges. De toute façon, c’est trop tard, l’architecte prend place devant elle, serré parmi les clients autour des tables minuscules des brasseries parisiennes.
L’architecte – Excusez-moi, je suis juste arrivé de bonne heure, un rendez-vous achevé plus tôt que prévu. Je ne vous dérange pas j’espère ? Je peux revenir à l’heure.
Ethel Hazel (écrasant sa cigarette, « comme une gamine prise en faute », pense-t-elle avec dépit) – Non, vous ne me dérangez pas, je lisais le journal.
L’architecte (qui jette un œil sur la page ouverte, la page Politique. Avec le sourire) – Ha oui, la petite phrase de la ministre du Logement sur la maison individuelle non-sens « écologique, économique et social ». En voilà un pataquès n’est-ce pas ?
E.H. (prise de court, et qui se sent soudain en terrain mouvant puisque, se dit-elle, l’architecte est sans doute mieux informé qu’elle sur ce sujet) –…
Arrive à ce moment le serveur. « Monsieur, c’est pour manger ? ». « Non, juste un café ». « Deux ? », demande l’architecte en se tournant vers Ethel. « Oui, une noisette s’il vous plaît ». Le serveur repart non sans avoir débarrassé la table, Ethel Hazel en profitant pour replier et cacher le journal sous son manteau. Un ange passe, puis deux puis trois. Le garçon apporte les cafés.
L’architecte (qui cherche un sujet neutre, maladroitement) – Justement, pour vous Ethel, en tant que psychanalyste, la maison individuelle, c’est un sujet ?
E.H. (sans le regarder, affairée à sucrer et touiller son café… Oui, la maison individuelle est un sujet, se dit-elle. Là où Ethel a grandi, dans la maison de ses parents en Touraine, oh oui il s’agissait bien d’une maison individuelle toute renfermée sur elle-même, confite en religion, la maison de toutes les terreurs. Pourquoi parle-t-on de maisons hantées et non d’immeubles hantés se dit-elle ? C’est parce que c’est dans les maisons que vivent les squelettes du placard. Et la voilà, devenue psy, en train de prendre le café en terrasse avec un type dont elle sait – elle réalise pour la première fois à ce moment-là : elle sait ! – qu’il est un tueur en série. Sanguinaire ? Cela, elle ne le sait pas mais tueur, elle le SAIT. Et pourtant, elle est là en train de regarder son café, de chercher ses mots car elle ne sait pas quoi dire. Que dire à Dubois, lui-même les yeux perdus dans son café ? Qu’elle n’habitera jamais plus dans une maison isolée, qu’elle veut du monde autour de chez elle, pas chez elle certes mais suffisamment proches, urbains, pour se sentir en sécurité. D’ailleurs elle n’aime pas aller dans les maisons des gens, comme s’il y avait partout des choses cachées sous les parquets. Des fantômes. Est-ce parce qu’elle connaît bien ces fantômes qu’elle ne parvient pas à être ‘dégoûtée’ de l’archi, au contraire, d’autant qu’il a fait sa fête à ce saligaud de Bernard ? Après tout, il est redevenu bel homme, il est intelligent, aisé suffisamment, pourquoi ne pourrait-il lui tenir compagnie avant qu’elle ne retourne au travail ? Qu’a vu le serveur ? Que voient les autres gens en terrasse quand ils les regardent ? Voient-ils un impitoyable tueur et une petite fille terrifiée ? Non. Elle voit bien qu’autour d’elle, personne ne s’affole. Pourquoi devrait-elle s’affoler de la présence de Dubois ? « Parce que tu es blonde aux yeux bleus », lui dit une petite voix. Peu importe. Comme si elle avait profondément réfléchi) – La maison individuelle, disons qu’en psychanalyse la construction même de la maison, l’aménagement de son espace intérieur et sa décoration, sont déterminés par le vécu corporel de chacun. En effet, c’est dans la maison que se réalisent des activités biopsychiques : alimentation, sommeil, exonération, hygiène, sexualité, etc. Peut-être que la ministre parlait finalement d’autre chose que ce qu’elle a dit, quelque chose de plus profond, de plus intime.
L’architecte – Vous avez raison, de toute façon, vu le bazar que sa remarque a créé, ce n’est certainement pas ce qu’elle voulait exprimer. N’est-ce pas ce qu’on appelle en psychanalyse un acte manqué ?
E.H. (elle y pensait justement. L’acte manqué, elle le sait, est à classer parmi les mécanismes automatiques de l’inconscient qui ont pour but de permettre une décharge pulsionnelle, nécessaire à la libération d’une trop grande tension psychique. Ce qui, pour Dubois l’architecte tueur en série, serait porteur de mauvais augure mais qui, dans le cas de la ministre du Logement, se dit Ethel, prête beaucoup moins à conséquence. Encore que…) – Sans doute en effet son inconscient a-t-il fait fourcher sa langue.
L’architecte – Pour ce que vaut mon opinion, si la ministre avait expliqué que les lotissements et l’étalement urbain sont « un non-sens écologique, économique et social », personne n’aurait moufté ! Au contraire, ils auraient été nombreux à trouver cela très bien ! Mais ce n’est pas ce qu’elle a dit. Ou alors, elle a déjà dans un coin de la tête l’idée qu’il faut mettre fin à l’habitat individuel, ce qui à défaut d’avoir du sens n’en serait pas moins d’une radicalité surprenante.
E.H. – Et vous, si je vous dis maison individuelle, à quoi pensez-vous ?
L’architecte (soudain plongé dans une profonde réflexion. Il se souvient alors de la maison dans le Morbihan, là où il allait passer presque toutes les vacances avec sa mère quand il était petit. C’est là, dans le Golfe qu’il a appris à nager, accroché aux barques de pêcheurs avec les gars du hameau, il pouvait presque encore sentir la fraîcheur de la maison en été. Il adorait cette maison jusqu’à l’aventure dans la dune avec la petite voisine. On n’a rien fait que jouer à touche-pipi, c’était bien, se défend-il encore ! Mais le lendemain, le village bruissait de rumeurs et sa mère en fut heurtée autant qu’il en fut surpris. Il avait quoi, 12 ans… Il n’a jamais su ce que sa mère avait fait de cette maison de pêcheur – aujourd’hui qu’il y repense, « maintenant que je suis architecte », se dit-il, il sait soudain ce qu’il en aurait fait de cette maison de pêcheur – mais ils n’y sont plus jamais retournés. Sortant de sa rêverie) – Ces mots évoquent pour moi des émotions mêlées. Je comprends assez bien la poursuite du rêve de la maison individuelle, un symbole de réussite dans un sens, surtout si l’on a les moyens, l’intelligence plutôt, de s’offrir un architecte, même si moi je n’en ai jamais construite, à part rénover ma bergerie* avec, vous le savez, beaucoup d’attention. Pour autant, et l’histoire de cette bergerie en témoigne encore, j’ai toujours préféré l’anonymat de la ville.
E.H. (s’apprête à lui répondre mais voit les tables se vider. Regardant sa montre) – Ha, je vois qu’il est presque l’heure de notre rendez-vous.
L’architecte s’est levé le premier et se dirige vers la caisse. « Je prends tout », dit-il. Ethel, bientôt debout à côté de lui, ne s’en formalise pas. Ils sortent ensemble.
E.H. – Donnez-moi quelques minutes je vous prie. Puis nous pourrons poursuivre cette conversation. Pour une fois que nous avons pris de l’avance, je serais ravie d’explorer vos lieux de vie avec vous, et (avec un sourire engageant) peut-être vous aider à nettoyer quelques placards.
L’architecte (souriant également) – Ha, ma psychanalyste est une Conchita, vraiment vous voulez m’aider à faire le ménage ?
E.H. (jouant le jeu, joyeuse donc) – Savez-vous Monsieur l’architecte combien de psys il faut pour changer une ampoule ?
L’architecte – Hum… Quatre, pour tourner l’escabeau ?
E.H. (avec un grand sourire) – Non, il n’en faut qu’un… mais à condition que l’ampoule veuille changer.
L’architecte – Haha
E.H. (sérieuse) – Etes-vous prêt à faire le ménage ?
L’architecte (sérieux à son tour) – Qui sait ? Qui veut de placards encombrés de cadavres ?
E.H. (qui se réjouit déjà) – Très bien, à tout de suite.
Quelques minutes plus tard, en montant l’escalier – il monte à pied désormais – Dubois repense à sa première séance avec Ethel Hazel, il y a quatre ans. Il avait pris rendez-vous avec elle parce qu’un ami l’avait décrite. Il était allé la voir de loin à la sortie de son bureau et l’avait d’instinct, sans pouvoir vraiment l’expliquer, immédiatement identifiée comme une future victime – en fait il en a toujours plusieurs en chantier si l’on peut dire. Pour Ethel, comme pour les autres, il avait eu l’impression de tomber amoureux, une sorte de coup de foudre sauvage qu’il avait maintenant appris à contrôler, pour se donner le temps que tout soit parfait. Puis, au fil des séances, puisqu’il repoussait toujours le moment d’emménager Ethel avec ses copines, il s’est aperçu à quel point il tenait à ces rencontres. Même quand il a eu l’occasion de passer à l’acte, l’an dernier, chez lui, avec Ethel qu’il savait quasi consentante, il s’est retenu. Et c’est avec un plaisir à chaque fois plus grand qu’il se rend désormais à ses séances de psychanalyse avec elle. Lui-même d’ailleurs aimerait bien à un moment comprendre le fond de l’affaire : pourquoi est-il ce qu’il est ? Bien entendu, il ne peut pas, pas encore, raconter cela à Ethel. Mais il est arrivé.
Ding Dong
Fiche Anthropométrique des victimes de Dubois
Par Inspecteur Nutello, dit Dr. Nut
Nom : Inconnu
Prénom : inconnu
Taille : inconnue
Yeux : Bleu (peut-être)
Cheveux : Blond (sans doute)
Date de naissance : inconnue
Lieu de naissance : inconnu
C’est dans les notes d’Ethel que l’inspecteur Nutello a trouvé la première mention d’une demoiselle X, l’architecte parlant d’une « partie de pêche », quasi au débotté, sur la route de la Bretagne où il avait gagné un concours. Lors de cette séance, Dubois a mentionné avec ironie l’avoir trouvée – sa victime – dans les petites annonces du Chasseur français. C’est à la fin de l’été 2020 que cela – le meurtre ? – se serait apparemment passé, tandis que lui-même, Nut, était retenu prisonnier par l’architecte**. Dubois aurait donc rencontré Mademoiselle X via un site de rencontre ou quelque chose de la sorte ? Pourquoi, se demande le policier, une telle impulsion, quand l’architecte semble habituellement préparer ses coups longtemps à l’avance ?
Et par où commencer pour identifier celle-ci puisqu’il n’y a pas de corps ? Le policier a épluché tous les quotidiens entre Chartres et Douarnenez, fait le tour au téléphone des collègues policiers et gendarmes de toute la Bretagne, sans résultat. Que faire avec pour seul indice son intuition, si vague qui plus est, doit-il enconvenir ? Si l’inspecteur n’avait pas été retenu prisonnier par l’architecte pendant cinq mois et s’il n’était pas allé à Pétaouchnok, il en viendrait lui-même à douter de l’objet même de ses recherches et de son acharnement après Dubois.
Alors, en cherchant cette hypothétique Mademoiselle X – c’est vrai se dit-il, Dubois ne tue pas apparemment de femmes mariées – ou est-ce une madame X pour changer ? Non, se dit l’inspecteur, si c’était une Madame X, un Monsieur X se serait déjà inquiété de sa disparition. Mais comment donc Dubois, la cinquantaine passée désormais, fait-il pour séduire ces jeunes femmes ? Hum pense l’inspecteur, les séduit-il seulement ? Et puis il y a une exception, Anna Rizzo par exemple. Et qui sait si cette Mademoiselle X a un lien avec l’architecture, comme les autres, ou non ? Le hasard, Nut n’y croit pas trop. Plus inquiétant, Dubois le tueur serait-il en train d’élargir son champ d’élection, préparant moins bien ses assassinats mais tuant plus souvent ? L’inspecteur, qui a pourtant la peau dure, en frémit.
Toujours est-il que pour tenter encore de remonter l’histoire, Dr. Nut a cherché dans le registre national des blondes aux yeux bleus disparues depuis 18 mois sans rien trouver de remarquable. Mais cela lui a donné une idée et il est remonté dans le registre depuis 1982, quand l’architecte avait 15 ans. Il a alors, il le craignait, trouvé des dizaines de milliers de femmes disparues. Après un premier tri – âge, lieu de résidence, profession – il lui en restait encore des centaines qui auraient pu croiser l’architecte un jour ou l’autre. Jamais Joachino Nutello n’avait eu autant le sentiment que sa recherche était vaine.
« Et dire que je suis affecté au service des disparitions inquiétantes », pense-t-il amèrement, presque avec rancune envers son impuissance. Du fait de sa fonction, il connaît parfaitement les chiffres. En France, d’après le ministère de l’Intérieur, plus de 40 000 personnes disparaissent chaque année (Dr. Nut pense quant à lui que ces chiffres sont sous-estimés mais cela permet de partir d’une base minimale). Bref, toujours selon le ministère, plus de 30 000 sont retrouvées (merci les services, pense l’inspecteur, un peu rassuré).
Il reste donc, chaque année, environ 10 000 disparitions non élucidées classées inquiétantes. Si on enlève les mineurs – Nut se souvient de la remarque de l’architecte ; lorsqu’il était prisonnier, à propos de la pédophilie, Dubois avait parlé de Gilles de Rais avec mépris et précisé « qu’il les préférait adultes et consentantes », c’étaient ses mots – donc si on enlève les mineurs, environ un dixième des cas, il reste 9 000 disparitions par an (plus 1 000 corps non identifiés, reconnaît l’inspecteur. Le problème avec Dubois est justement qu’il ne laisse aucun corps).
Sachant qu’il y a un nombre à peu près égal d’hommes et de femmes qui disparaissent, il reste donc 4 500 femmes qui s’évaporent chaque année. Sachant que 20% des femmes en France sont des blondes telles que les affectionnent Dubois, cela donne 900 femmes blondes qui disparaissent chaque année, certaines de leur plein gré d’ailleurs. Mais bon, cela fait déjà trois ans que l’inspecteur essaye de coincer Dubois, soit selon ses calculs, à la louche, au moins déjà 2 700 blondes adultes dont on n’a pas ou plus de nouvelles, même si on en retrouve finalement toujours un certain nombre. Combien ont les yeux bleus ? Dr. Nut n’en sait rien mais, se dit-il, pas étonnant que l’architecte, dès lors qu’il prépare bien ses coups, puisse opérer pendant des années sans être repéré. Et comment lui, Dr. Nut, parmi ces femmes dont il n’a même pas forcément le nom – 3 000 au moins, car le nombre progresse au rythme de deux ou trois par jour – peut-il retrouver les victimes de Dubois ? Et faire abstraction de toutes les autres ? Un crève-cœur pour tout policier un peu sensible…
Mais la mémoire de Nathalie – Nastassia*** – comme à chaque fois redonne à l’inspecteur l’élan nécessaire pour poursuivre son travail de fourmi, d’autant qu’il est désormais conscient qu’il n’y a plus que lui pour coincer Dubois et l’empêcher de sévir. Pensant à Nastassia, il réalise soudain qu’il a établi que Dubois a beaucoup voyagé au fil de sa carrière. Il est allé en Asie, plusieurs fois, mais a priori rien à craindre, elles sont toutes brunes, pense l’inspecteur. L’architecte est en revanche allé aux Etats-Unis, plusieurs fois, idem au Canada et au Mexique. « Est-ce moi qui me trompe ? », s’inquiète soudain l’inspecteur. Et si la demoiselle X du Chasseur Français n’était finalement pas la première du tout. Peut-être en effet, l’architecte tue-t-il aussi de façon impulsive, comme pour Nastassia, depuis longtemps, plus souvent que le policier ne l’a jamais imaginé ? Dr. Nut se désespère de devoir poursuivre son travail en cherchant désormais aussi des Jane Doe. « Nastassia, aide-moi », prie-t-il.
Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)
* Voir l’épisode Le berger tout seul ne fait pas le troupeau
** Voir l’épisode Psychanalyse de l’architecte – saison 3 : prologue
*** Voir l’épisode L’architecte scopophobe sous les fourches caudines de l’opinion
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