Dubois est architecte et tueur en série de femmes généralement blondes aux yeux bleus, tout comme Ethel Hazel, sa psychanalyste depuis cinq ans. Autant dire qu’une thérapie n’est en son cas pas totalement superflue. À moins que la force de la routine…
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« Peut-on jamais savoir par où commence et quand finit l’indifférence ».
Serge Gainsbourg
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Ding dong
Le carillon de l’entrée n’a pas changé, pense Dubois alors qu’il patiente après avoir monté les trois étages à pied. Depuis plusieurs minutes, Ethel l’attendait, avec inquiétude et, doit-elle l’admettre, avec impatience. Au son de la sonnette, elle prend une profonde inspiration, se colle un sourire au visage et va ouvrir.
À la grande surprise de l’architecte, le bureau de la psy est totalement transformé, l’austérité qui prévalait auparavant ayant totalement disparu. Le bureau, la couleur des murs, la moquette remplacée par un parquet ; les plantes vertes, auparavant étriquées, semblent désormais s’épanouir dans un environnement propice. Ethel Hazel a également installé une bibliothèque qui, d’évidence, n’est pas là pour la décoration mais le contenu. Demeurent pourtant des éléments familiers : la reproduction du Cri de Much, qui était auparavant dans sa chambre est désormais dans son cabinet, son diplôme est maintenant placé dans un endroit moins ostentatoire, la citation encadrée de Zhuang Zhau : « cette nuit j’ai rêvé que j’étais un papillon mais comment savoir si je suis un homme qui rêve qu’il est un papillon ou un papillon qui rêve qu’il est un homme ? » est toujours-là. Comme à chaque fois, Dubois se demande bien ce que cette référence taoïste a à voir avec Freud, encore que…
Après avoir posé sa veste, à l’invitation d’Ethel, Dubois s’allonge sur le divan. Ethel, qui s’est assise, attend. Tendue, elle ne sait pas comment interpréter l’apparente jovialité de l’architecte qui débarque après plusieurs mois sans donner de nouvelles et elle se trouve finalement dépourvue quant au sujet à aborder : doit-elle aller directement aux meurtres ? à leur nuit passée ensemble ?* ou, au contraire, aller dans son sens, le faire parler de son métier comme d’habitude ? Finalement, le silence se faisant pesant, elle est la première à le briser.
Ethel Hazel – Vous vouliez me revoir, quelque chose vous pèse ?
L’architecte (il a retrouvé le divan comme on retrouve un vieil ami tant il se sent immédiatement confortable. Il ferme les yeux et se met à respirer profondément, posément, avant de répondre) – Pèse n’est pas le mot. C’est plutôt un sentiment ambigu.
E.H. (à l’évocation d’un sentiment ambigu, son cœur lui saute dans la poitrine et elle est heureuse que l’architecte ne la voit pas) – De quel sentiment s’agit-il ?
L’architecte – Je ne sais trop comment l’expliquer, je pense que cela a à voir avec la routine. Professionnellement, tout se passe parfaitement bien à l’agence. Les projets avancent, l’ambiance est bonne, l’équipe est déterminée mais pour moi, tous les matins, c’est toujours le même chemin pour le bureau.
E.H. – Court le chemin puisque vous habitez au-dessus de votre agence…
L’architecte (souriant) – Depuis que je pratique le télétravail, en quelque sorte ha ha ha, je ne me vois plus retourner travailler dans une agence avec des horaires fixes et une cantine mais qu’importe, la routine, de manière imperceptible, se transforme en un mode de vie dans lequel on se réfugie et où on finit par craindre le changement.
E.H. – Un architecte ne peut-il pas toujours se projeter sur un nouveau projet et éviter ainsi la routine ?
L’architecte – Certes, construire un opéra en Chine semble séduisant et le premier voyage et les premières découvertes sont excitants. Mais au bout du 15ème voyage dans la même ville, dans le même aéroport, dans le même hôtel, assez vite une routine finit par s’installer. D’ailleurs un nouveau projet en Argentine prend soudain toute l’attention, le premier voyage à Buenos-Aires est excitant, un nouveau pays, etc. Mais très vite, au fil de projets qui prennent des décennies, la routine et son corolaire l’ennui sont inéluctables. Il faut bien reprendre le chemin de l’agence, toujours le même.
E.H. – Des opéras vous n’en avez jamais faits… Vous en êtes frustré ? (La frustration est un moteur universel pour des crimes de toute sorte, se dit-elle)
L’architecte (sincère) – Non, pas du tout, il y a plein de typologies de bâtiments que je n’ai jamais construits, un opéra, une tour de 300m de haut, un aéroport, un centre de tri des déchets. Il est d’ailleurs probable que je n’en construise jamais.
E.H. – Et pourquoi cela, je vous croyais autrement entreprenant…
L’architecte – Parce que la routine en question est également à l’œuvre chez les maîtres d’ouvrage et, en conséquence, la réalité est que tout pousse à la spécialisation, chaque concours aujourd’hui étant doté de critères imbéciles. Par exemple, il faut avoir construit un musée lors des cinq dernières années pour être retenu à concourir. Or les musées les plus intéressants sont justement construits par des architectes qui n’en sont pas spécialistes, il suffit de penser à Beaubourg, que vous connaissez sûrement. Il y a d’autres critères du type « avoir construit 3 écoles » ou « 3 piscines lors des cinq dernières années » ; seuls les spécialistes des écoles et des piscines peuvent répondre à ces projets. Ce n’est certainement pas un gage de qualité, au contraire, en tout cas pas un gage d’imagination, mais bientôt ma petite agence ne pourra plus construire une école, encore moins une piscine ou un musée. Ce sont des détails certes mais ils témoignent d’une société vieillissante devenue routinière invitant finalement au conservatisme, ce pourquoi sans doute, les gens sont de plus en plus réactionnaires en vieillissant : dès qu’on touche à leur routine, les faux-culs deviennent mauvais.
E.H. (se remémorant ses cours) – La routine, au niveau social et psychologique, est la source de la stéréotypie et des rites et rituels. Pour nombre de peuples et civilisations, les rites et rituels étaient plus importants que le lien de chacun avec une divinité quelconque, ils sont nécessaires à l’esprit individuel. La routine est aussi ce qui réunit la famille, une communauté.
L’architecte – C’est vrai et c’est justement mon rôle d’architecte de trouver des espaces entre la répétition rigide et fermée – ce que vous appelez la stéréotypie – et le champ plus large investi par les rites et rituels variés. Il faut encore à l’homme de l’art faire la distinction entre les rites intimes de l’individu et ceux de la communauté. Distinguer automatisme et culture est souvent difficile, c’est pourtant nécessaire pour élaborer des réponses architecturales individuelles et collectives adaptées.
E.H. – C’est donc chercher une inspiration parmi la routine du monde, en somme, qui vous pèse ?
L’architecte (qui se tortille un peu sur le divan) – Non, ce n’est pas exactement ça. La plupart des routines ne sont au fond que des mascarades mais la passion pour mon métier demeure intacte et il faut une détermination sans faille pour mener à bien des projets qui prennent parfois jusqu’à dix ans pour être achevés ; sans une routine qui s’apparente le plus souvent à une extrême rigueur, impossible de mener ces projets à bien. La routine est aussi ce qui fait tourner la machine.
E.H. – La routine peut-être un rempart contre la procrastination (ce qui va bien à un tueur en série, pense-t-elle) et personne en effet n’a de problème avec la « routine de soins », par exemple ceux donnés à un nourrisson ou une personne âgée ou la « routine de soins » d’une infirmière à un blessé ou la « routine de soins » du chirurgien qui vous opère du cœur…
L’architecte (qui a retrouvé le sourire) – Ou peut-être, en l’occurrence, la « routine de soins » d’une psychanalyse…
E.H. (avec hardiesse) – Justement, qu’en est-il de votre « routine » avec les femmes… Avec Madeleine par exemple, quand elle était encore votre épouse et votre associée, y avait-il plusieurs routines ou une seule ?
L’architecte (à peine surpris par la franchise de la question, ferme les yeux et réfléchit. Il a été longtemps heureux dans sa routine avec Madeleine, femme et associée, l’agence Dupont&Dubois, sans être très créative, marchait du feu de Dieu et il était également heureux dans sa routine de tueur infidèle, il a fallu qu’un accident de trottinette vienne tout dérégler. En est-il plus heureux ? Oui ! Il tue moins, il s’en rend compte, il n’a plus l’âge, mais le plaisir, plus rare, n’en est que plus profond. Réussir un opéra, c’est quelque chose quand même ! Les yeux toujours fermés) – Il y a deux questions. La routine avec Madeleine avait quelque chose de confortable, l’agence tournait bien, le risque au fond avait disparu, j’aurai pu passer le reste de ma vie à la pêche. Savez-vous cependant qu’architecte, designer et écrivain sont les trois professions créatives les plus infidèles ? Les architectes en têtes…** Alors évidemment « Avec d’autres bien sûr je m’abandonne / Mais leur chanson est monotone / Et peu à peu je m’indiffère / À cela il n’est rien à faire », comme le chante Serge Gainsbourg. Depuis le divorce cependant, l’aventure de l’agence Dubois&MOI est beaucoup plus excitante sinon fructueuse tandis que les aventures que je vis avec les femmes de rencontre se révèlent généralement sans lendemain.
E.H. (le cœur battant) – Sans lendemain ? Pourquoi ?
L’architecte (rêveur, qui semble ne pas avoir entendu la question) – En revanche, la nuit passée avec vous, c’était une première et je vous en remercie encore.
E.H. (pour le coup, c’est elle qui est surprise. Son cerveau court à toute vitesse : que veut-il dire par la première fois ? La première fois qu’il essaye d’étouffer sa partenaire ? La première fois qu’elle survit ? Imagine-t-il qu’il y ait une seconde fois ? À cette pensée, elle ressent une soudaine poussée de fièvre comme son cerveau se retrouve face à la vertigineuse ambiguïté qui bout en elle. Alors qu’elle s’apprête à répondre) – …
DRINNNN, DRINNNN
La sonnette annonce la fin de la séance et Dubois est déjà debout, souriant mais comme s’il était soudain pressé. Le temps de payer avec son téléphone : « Je suis ravi de reprendre ma « routine de soins » avec vous, dit-il. De fait, rien que de vous avoir revue, je me sens déjà mieux. Merci donc. À la semaine prochaine ».
Ethel, interdite, le regarde partir sans un mot. À sa surprise, le mouvement de fond qu’elle sent en elle lui inspire un sourire. « Ce n’est plus un transfert, Docteur, c’est un tatouage », se dit-elle mais le sourire a disparu.
(À suivre…)
Dr. Nut (avec les notes d’Ethel Hazel)
Dans le bureau de Dr. Nut, lundi 18H05
Dr. Nut a vécu une semaine harassante. Il a passé plusieurs journées aux archives de la ville pour revérifier tous les projets parisiens de Dubois l’architecte, à la recherche d’autres ‘safe rooms’, des espaces cachés que Dubois le tueur se serait aménagés en toute discrétion, tel l’appartement où lui-même avait été retenu prisonnier***. Bref, à relire ses notes, le policier sait avoir fait chou blanc. C’est à ce moment qu’arrive Aïda qu’il n’a pratiquement pas vue au bureau de la semaine.
Il sait qu’elle arrive rien qu’au silence qui se fait dans le service à chaque fois qu’elle vient. Sans son uniforme, le plus souvent en jean, baskets et chemise blanche, avec aujourd’hui une veste de demi-saison, Aïda a vite trouvé sa place mais, a-t-il remarqué, tous les hommes de son équipe changent de ton en sa présence.
« Bonsoir Patron », dit-elle comme elle entre d’un pas décidé, un dossier à la main, dans le bureau de Dr. Nut, lequel ne peut s’empêcher de sourire à la vue de son visage déterminé. Elle est déjà installée, un peu impatiente, mais elle attend que le policier lui donne la parole. Dr. Nut semble prendre son temps à dessein, il attrape une bière – « rien pour moi, merci », dit-elle –, se rassoit devant son carnet de notes puis se désaltère avec une évidente satisfaction. « À cette heure-ci, la bière me fait du bien », dit-il comme pour s’excuser. « Mais allons-y, je vous écoute ».
À ces mots, Aïda s’aperçoit qu’elle a perdu toute timidité et, le nez sur ses notes, se lance avec autant de sérieux que possible.
« Comme convenu, j’ai débuté les expertises sur les vêtements que Gina portait le jour où son corps a été retrouvé. J’ai mis en place un protocole précis pour passer au peigne fin chaque pièce une par une, en partant des vêtements les plus visibles à ceux des plus intimes. En guise de quoi, j’ai naturellement amorcé mes recherches par l’imperméable, le premier élément visible sur les photos du corps de Gina ».
Comme Dr. Nut ne fait aucun commentaire, elle poursuit : « j’ai donc réalisé une fiche technique de cet élément, ce sera le cas pour tous. La voici si ça vous intéresse ».
L’inspecteur se penche sur la feuille.
Fiche technique des vêtements portés par Gina Rossi le jour de la découverte de son corps
Nature du produit : Imperméable
Marque : Cos
Couleur : Noir
Taille : M
Description : Coupe oversize, fermeture à boutons-pressions, capuche avec cordon de serrage et casquette à visière, deux poches latérales pressionnées.
Matières : 100 % polyester avec un revêtement en polyuréthane
État du produit : Bon état général, quelques marques d’usures par endroits (manche et coude droits notamment)
Autres indications notables : Modèle unisexe
« Très bien », dit Dr. Nut, levant les yeux. « Poursuivez », dit-il et, dans son regard, Aïda voit ce qu’elle prend pour des encouragements.
« J’ai débuté mon expertise par quelques recherches sur la marque COS qui est connue pour produire des basiques épurés et intemporels, aux coupes simples et aux couleurs neutres. Pour résumer : des vêtements proprets et conventionnels pour la classe moyenne voire supérieure, cherchant du style mais pas trop ». (Comme sa famille pense Aïda, rien d’étonnant de voir cet imper porté par une architecte comme Gina, se dit-elle.)
« COS est présent depuis une dizaine d’années dans de nombreuses villes européennes, notamment à Paris et Turin. Aussi, l’imperméable ne pourra a priori pas nous donner d’indication sur le lieu de son achat par Gina et donc sur le lieu du crime, si c’est ce qu’elle portait quand elle a été tuée », explique Aïda, n’osant pas trop regarder le policier.
Dr. Nut semble lire dans ses pensées : « Ne vous inquiétez pas, notre enquête ouvre plein de fausses pistes que nous devons pourtant fermer une à une et nombre d’impasses que nous devons quand même visiter », dit-il. Il semble alors vouloir clore l’entretien, du coup Aïda se précipite : « cependant un élément a rapidement retenu mon attention », dit-elle.
Dr. Nut, qui allait se lever, surpris, y renonce. « Je vous écoute ».
« Voilà, j’ai remarqué que l’imperméable en question est un des best-sellers de la marque et qu’il est produit à l’identique depuis 2015. Mais, en l’occurrence, celui de Gina est le modèle Unisexe. Porté en taille M, il est « oversize » sur Gina mais il pourrait être plus cintré sur un homme de taille moyenne : comme Dubois ? ou son mari en prison ? Du coup, est-ce véritablement l’imper de Gina ou quelqu’un le lui aurait-il prêté ? Ou quelqu’un, un homme, l’aurait-il vêtue après coup avec son propre imper ? Est-ce vraiment ce qu’elle portait le jour de sa mort ? ».
Aïda voit bien qu’elle a maintenant toute l’attention du policier, qui reste silencieux.
Le ton plus assuré, la fliquette poursuit. « Après un passage aux microscopes pour analyse des photos, nous avons découvert des cheveux blonds longs et des cheveux bruns plus courts. Dans l’hypothèse où nous pourrions récupérer l’imper, une expertise ADN pourrait nous indiquer les détenteurs de ces poils. Cependant, quand bien même on en retrouverait quelques-uns de Dubois, j’ai peur que cela ne puisse être un argument recevable ».
« Pourquoi donc, ce serait un indice probant, non ? », demande Dr. Nut.
« Non, car il doit y en avoir partout dans son agence des cheveux de l’architecte. Je ne sais pas si l’architecture est un domaine où l’on s’arrache les cheveux mais Dubois semble passer beaucoup de temps au travail, il ne serait donc pas étonnant de retrouver ses cheveux, voire ses empreintes, sur certains des vêtements des gens qui travaillent avec lui, et réciproquement d’ailleurs ».
« Bon bah voilà une piste explorée et bien refermée », dit l’inspecteur, soupirant et à nouveau près de se lever.
« Un dernier point, patron », reprend Aïda, qui note l’intérêt renouvelé dans les yeux du policier.
« Allez-y », dit-il.
« Dans vos notes, vous indiquez sans en savoir davantage que la mort de Gina se situe sans doute entre septembre et décembre 2018. Après quelques recherches sur des sites météorologiques, j’ai appris que les mois de septembre et octobre de cette année 2018 ont été particulièrement doux dans toute l’Europe, avec des températures moyennes plus hautes que la normale – il faisait encore plus de 35° à Nîmes à la mi-septembre – laissant donc aux gens le privilège d’une rentrée en tenue encore légère », explique-t-elle.
« Diable, comment n’y ai-je pas pensé ? », se demande le policier, impressionné mais qui n’en montre rien cependant.
Aïda, le nez sur ses notes ne s’est aperçu de rien et poursuit son rapport. « La routine de l’automne ne s’est installée qu’en novembre : pluie, vent, froid… (début de la dépression annuelle, pense-t-elle) et avec elle la sortie des écharpes, casquettes, et tout autre accessoire coupe-vent. C’est donc probablement à ce moment que Gina porte son imperméable, le fameux indispensable de la saison. Le foulard et le pull en cachemire qu’elle porte en dessous vont dans ce sens. Si je me fie à la météo de l’époque, ce n’est qu’à partir de la mi-novembre que les précipitations sont redevenues plus fréquentes sur la France et nécessitaient donc de sortir imper et foulard de l’armoire, je privilégierais donc une disparition en novembre, plus précisément les deux dernières semaines de novembre ».
Cette fois, Dr. Nut ne cherche plus à cacher son intérêt : « Et pourquoi pas en décembre », demande-t-il ?
« On ne peut certes pas exclure décembre, » répond Aïda, « mais la météo a été exécrable dès le début du mois et Gina aurait porté un manteau ou un imper plus chaud, ce pourquoi je penche pour les deux dernières semaines de novembre pour la date de sa mort. Voilà, fin de mon rapport ».
Quelques minutes plus tard, après les compliments du patron, c’est le pied léger et avec le sourire qu’elle retraverse le service. Les gars, la voyant ainsi ont compris qu’elle est là pour rester, l’un d’eux lui fait signe d’un pouce levé et d’un sourire. « Bienvenue chez les ours », se dit Aïda avant de disparaître dans le labyrinthe du TGI.
(À suivre…)
Aïda Ash (avec les notes de Dr. Nut)
* Lire l’épisode Psychanalyse de l’architecte, saison 5 – L’architecte en garde à vue : prologue
** Lire l’article Les architectes sont les plus infidèles des créateurs
*** Lire l’épisode Psychanalyse de l’architecte – saison 3 : prologue
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