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Accueil > Réalisations > Vincent Parreira versus Parreira Vincent

Vincent Parreira versus Parreira Vincent

24 avril 2018

©Luc Boegly

C’est de bon matin, mi-avril 2018, que Vincent Parreira, architecte fondateur de l’agence AAVP Architecture, a convié la presse à visiter deux de ses opérations récemment livrées : la réhabilitation du hall de la Cité de l’architecture et du patrimoine (Paris XVIe) et la construction de 170 logements à Clichy-Batignolles (Paris XVIIe). Deux opérations particulièrement distinctes tant par leur contexte, leur échelle, leurs dispositifs spatiaux ou leur matérialité. Projet signature ou démarche univoque ? Visite.

Histoire VS nouveauté

@ Luc Boegly

D’un côté, la Cité de l’architecture et du patrimoine, abritée dans un vaste palais chargé d’une histoire qui se calcule en siècles. Hérité du palais du Trocadéro, le palais de Chaillot est le résultat d’une large restructuration effectuée par Azéma, Carlu et Boileau pour l’exposition universelle de 1937.

De l’autre, une ZAC. Jargon largement employé durant ce XXIe siècle. Celle de Clichy-Batignolles, surnommé « Paris-Batignolles », un nom qui sans doute «fait moins moche, moins banlieue», remarque Vincent Parreira. Un «magasin de papier peint» pour les uns, une «foire aux concessionnaires de bâtiments» pour les autres mais une ZAC tout de même, de grande ampleur, qui a le mérite d’exister.

@ Luc Boegly

Ici, le palais, pour devenir cité, a été réaménagé par Jean-François Bodin en 2007. L’agence AAVP Architecture, dix ans plus tard, a «décidé de tout décroûter pour comprendre comment était faite cette structure» et chercher l’origine de ce qu’il était en 1937. Quadrilatère, portes, murs, colonnes, caissons en plafond et quadrillage au sol… Il s’agit pour lui de réaffirmer cette géométrie et de prolonger ces grandes lignes pour «retrouver l’éclat de ce qu’est un Palais», explique l’homme de l’art.

Là, entre la voie nouvelle et le nouveau parc Martin Luther King, s’élève l’opération de logements pour le promoteur Kaufman & Broad. Short listé pour ce projet, l’agence AAVP Architecture, a déposé ses intentions de projet avec la renommée agence portugaise Aires Mateus e associados. Face à un programme initial de 8 000 m² sur 3 300 m² de terrain, qui s’est vu augmenté à 12 500 m² avec notamment l’arrivée du Tribunal de Grande Instance de Paris, c’est ensemble qu’ils ont décidé de travailler la tour, une nouveauté – du moins en logement – pour ces deux architectes.

Mobilier VS Immobilier

@ Luc Boegly

Ici, retrouver l’éclat palatial s’opère par la restauration de la séquence d’entrée, dont la démesure de la hauteur du vestibule demeure un prélude majestueux au hall. Une fois déposé son épais manteau, sa centralité est rétablie par l’insertion d’une banque d’accueil. Posée la, au milieu des colonnes néoclassique, elle articule naturellement les espaces autour d’elle.

A chaque angle du quadrilatère, des portiques pensés comme des «grands cadres tels des tableaux que l’on aimerait traverser» mènent aux différents espaces (local technique, vestiaire, librairie, et accès aux expositions contemporaines). Dans le même temps, ils encadrent les fresques existantes, placées au-dessus, quelque peu délaissées jusqu’alors. A leurs côtés, de larges triptyques, d’inspiration baroque malgré leur dessin minimal, assurent la fonction signalétique par affichage dynamique sur mur d’écran.

@ Luc Boegly

Là, l’opération de logements est subdivisée en deux immeubles distincts qui bordent un jardin privatisé. Les édifices, de 15 m d’épaisseur et 60 m de long, atteignent le pic des 50 m de hauteur en aval de la pente, profitant des 10 m de dénivelé du terrain. Perpendiculairement, une faille monumentale subdivise à nouveau l’ensemble, «une marque du travail d’Aires Mateus e associados. qui travaille et creuse la masse pour en perdre l’échelle», confie Vincent Parreira.

S’ajoute un exosquelette de béton, dont la fine trame de poteaux enveloppe l’ensemble. Ils tiennent des balcons filants de 60 cm qui s’élargissent pour devenir de généreuses terrasses. En façade, les percements assument rigoureusement leur exacte similitude.

Vincent Parreira voit dans ce strict jeu de façade l’unique moyen de tenir le projet, face à une entreprise qui a pris la main sur la composition des espaces intérieurs. Pour autant, preuve s’il en est d’une bonne entente, les architectes ont fait le choix d’introduire dans cette masse bâtie un archétype qui ramène à une échelle domestique, celui de la maison à deux pans, logo de Kaufman & Broad. Ainsi, onze petites maisons jalonnent la construction.

Matière dense VS (non)Couleur pure

@ Luc Boegly

A la Cité, c’est un métal précieux qui excite le regard du visiteur. Les matériaux nobles des parties existantes sont conservés tandis que le mobilier, conçu par Vincent Parreira, est paré d’une «feuille d’or du pauvre», selon les mots de l’architecte. Constituées de 20% de cuivre et 80% de zinc, les pièces de 2,5cm² sont posées au pinceau puis vernis, avant d’être plaquées sous verre pour les parties les plus utilisées. La matière, plus que la couleur, redore ce palais.

Quant aux logements, pour accentuer la différence de ces deux édifices jumeaux, la chromie se joue d’un blanc pur d’un côté, d’un noir intense de l’autre, dans un parfait yin sans yang. Sous leur délicat moirage, d’aucuns peuvent reconnaître les traits des deux architectes : d’un côté la blancheur de l’architecture portugaise dont est friand Aires Mateus, de l’autre, ponctuée de doré, la préciosité dont fait preuve Vincent Parreira.

@ Luc Boegly

A l’issue de la visite, coup sur coup, de ces deux bâtiments, Vincent Parreira semble appartenir sans conteste à la catégorie de ceux qui renouvellent leur pensée pour chaque projet, inscrit au plus près de son contexte. En témoigne l’hétéroclisme de ses projets puisque AAVP vient également de livrer un groupe scolaire à Montévrain (77) ainsi qu’un immeuble constitué de 69 logements sociaux et d’un gymnase dans le Xe arrondissement parisien. Il a encore remporté récemment le concours pour le Lovelace Hotel dans le quartier d’Europa City. Et chacun se souvient encore de l’Atoll à Angers (49).

Peut-être que la signature de Vincent Parreira se situe justement dans l’hétérogénéité de projets où seule subsiste, tel un fil d’Ariane, une forme de préciosité liée à la matière.

Amélie Luquain

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Par Amélie Luquain Rubrique(s) : Culture, Culture, Logement collectif, Réalisations Mots-clés : AAVP, Logement

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