Dubois, architecte et tueur en série serait-il l’objet dans les deux cas de pulsions répétitives, inconscientes et irrépressibles ? C’est la question que se pose Ethel Hazel, sa psychanalyste. L’inspecteur Nutello et Aïda, la jeune fonctionnaire qui l’assiste, sont sur les traces de Dubois le tueur et l’architecture leur importe peu. C’est dommage en vérité.
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« En répétant de manière compulsive les signes inspirés de la mort naturelle, l’architecture va faire de la mort une puissance positive ».
Aldo Rossi
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Ethel est confuse, pourquoi Dubois la fascine-t-il à ce point ? Pourquoi la faille qu’il semble avoir décelée en elle se transforme-t-elle en un abysse dans laquelle elle craint de sombrer mais qui l’attire irrésistiblement ? Pourquoi, contre la raison la plus élémentaire, est-elle tentée de répondre positivement à son invitation ? Qu’est-ce que cela dit d’elle ? En l’attendant – il est en retard, ce qui est plutôt rare désormais – la professionnelle en elle reprend le dessus : doit-elle considérer Dubois comme un malade ? Si c’est le cas, ses meurtres seraient-ils compulsifs ? L’architecte répondrait-il à un appel qu’il ne saurait contrôler ? Ce n’est pas l’impression qu’elle se fait de Dubois et cela ne correspond pas à l’expérience qu’elle a vécue avec lui.* Il lui faut pourtant vérifier l’hypothèse, ne serait-ce que pour pouvoir l’éliminer.
Ding Dong
Ethel ne peut empêcher son cœur de battre plus intensément dès qu’elle lui ouvre et elle espère qu’il ne s’en rend pas compte. Au moins fait-il mine de rien et est bientôt confortablement allongé. Même cela énerve un peu Ethel, le divan n’est pas censé être si confortable… Et si c’était elle qui était compulsive ?
Ethel Hazel (qui se récite une dernière fois sa leçon : Compulsion, locution nominale. (Psychologie, Psychanalyse). Répétition inconsciente et irrépressible qui affecte quelqu’un qui a vécu un traumatisme. De but en blanc, espérant surprendre Dubois) – Vous souvenez-vous d’un traumatisme dans votre vie qui serait par exemple à l’origine de la répétition inconsciente et irrépressible de vos actes ?
L’architecte (qui ne semble pas autrement surpris par la question) – Tout dépend de ce que vous appelez un traumatisme. Par exemple je connais un architecte qui un jour, encore jeune, a réalisé dans une ville du nord de la France, à Dunkerque plus exactement, sur les quais, un formidable projet de logements. Le projet fut publié partout, même à l’étranger et son architecte dûment félicité. Mais justement, tout à son bonheur, malgré sa renommée nouvelle, il n’a jamais su que faire et refaire encore ce qui lui valut sa gloire, à chaque fois de moins en moins bien ; il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était toujours le même projet. Voilà sans doute un exemple d’une « répétition inconsciente et irrépressible » comme vous dites. Le succès peut-il être considéré comme un traumatisme ? Je pense que pour un ou une architecte, c’est possible.
E.H. – Vous-même, n’avez-vous donc pas le sentiment de refaire toujours la même chose avec peu ou prou des personnes toujours du même type ? N’est-ce pas vous qui vous plaigniez il y a peu encore de votre routine, des projets les uns après les autres selon toujours à peu près la même méthode, le chemin du bureau toujours pareil ? Ce pourquoi d’ailleurs les collectionneurs, gens compulsifs s’il en est, ne peuvent s’empêcher d’accumuler les trophées sans jamais atteindre une totale satisfaction. N’y a-t-il pas là une forme de complétion qui vous échappe ?
L’architecte – Vous savez, pour un architecte il n’y a pas de Nirvana et sa vie est forcément jalonnée d’espoirs déçus, de concours perdus, de projets dénaturés par des ignorants. Mais un chirurgien avec un taux de réussite moyen d’opération de la prostate, après avoir saboté quelques corps vieillissant mal, part-il vendre des crêpes en Bretagne dans un food-truck ? Non, le lendemain il est au billard et va tenter d’améliorer sa moyenne. Cet homme est-il compulsif s’il ne peut pas s’empêcher d’en revenir au bistouri et au charcutage des corps ?
E.H. – Il s’agit là d’une « répétition consciente » pour ainsi dire. Pour autant que je sache, la compulsion de répétition pousse à rechercher, « inconsciemment », des partenaires qui vont participer à reproduire les mêmes situations primitivement traumatiques, jusqu’à un état de crise.
L’architecte (souriant) – À ce compte-là, tous les architectes sont de grands malades, pour persister à faire un tel métier qui ne leur apporte ni gloire ni argent ni même reconnaissance de ceux-là mêmes – les fameux partenaires dont vous parlez – pour lesquels ils s’échinent dans un état de crise permanent. Mais sans doute avez-vous raison, peut-être faut-il avoir vécu un traumatisme à vouloir aujourd’hui être architecte, au sens propre, et s’engager encore et encore sur un chemin de croix toujours renouvelé.
E.H. (ne veut pas se laisser détourner de son objectif. Avec conviction) – Selon Freud, « la compulsion de répétition est plus originelle, plus élémentaire, plus pulsionnelle que le principe de plaisir qu’elle met à l’écart […] ».
L’architecte (prend le temps de réfléchir) – Je ne crois pas que le principe de plaisir soit mis à l’écart dans la pulsion. Quand les gens deviennent obèses avec trop de sucre, c’est le principe de plaisir qui induit la répétition puis la compulsion, comme avec la cigarette. Pour autant, quand un architecte démarre un projet, que dis-je participe à un concours, que dis-je est retenu pour un concours, que dis-je est choisi pour réaliser une faisabilité à deux balles, même si le processus est répétitif et, en effet, souvent compulsif, il n’exclut pas pour autant la notion de plaisir. Il faut comprendre ce que c’est que de gagner un beau concours, contre une compétition du tonnerre, et c’est votre nom qui sort, c’est extrêmement jouissif et tout architecte a envie de revivre ce moment-là encore et encore.
E.H. – Même si, comme vous l’expliquez, la représentation pulsionnelle est entravée ou s’avère incomplète, voire inatteignable…
L’architecte (sans lui laisser le temps de finir, s’exclame) – Mais un projet d’architecture est toujours incomplet et ce que vous appelez « compulsion de répétition » n’est peut-être que la volonté de mieux faire à chaque fois. Est-ce un processus d’addiction ? Peut-être pour certains d’entre nous, certainement même. Un état de dépendance, comme un toxico attaché à sa drogue ? Sans doute aussi dans un sens puisque moi-même je ne saurais rien faire d’autre qu’architecte. Sans doute qu’après la séparation avec Madeleine, mon ex-femme et associée, j’aurais pu faire autre chose, mais quoi ? Je peux nommer l’architecture ma passion, mon métier, mon talent, tout ce que l’on veut, toujours est-il que je serai bien en peine de faire autre chose, et je pense que cela vaut pour beaucoup d’architectes, alors les mots addiction et dépendance, ne serait-ce que d’un point de vue financier, peuvent sans doute s‘appliquer à mon cas, vous avez raison.(Souriant de plus belle) D’ailleurs, maintenant que j’y pense, cette tendance à souffrir héroïquement qui apporte à la fois un réel déplaisir et une grande satisfaction, c’est exactement ce que vivent les architectes. Pour être architecte, il faut certes peut-être être un peu masochiste… mais qui ne l’est pas ? Ne faut-il pas être masochiste pour accepter de bosser sur un chantier dix heures en plein cagnard ? Ne faut-il pas au chirurgien d’être un peu masochiste pour passer dix heures, debout, concentré, à sauver la vie d’un parfait inconnu qui s’est fichu la gueule en l’air parce que trop bourré et trop con ? Pourtant, quand il a fini et que tout s’est bien passé, il est heureux le chirurgien et il fera l’intéressant le soir devant sa femme, son compagnon ou ses copains, à défaut devant son chien. D’ailleurs, ne faut-il pas être un peu masochiste pour écouter un tas d’inconnus vous débiter leurs horreurs toute la journée ? Quel traumatisme avez-vous donc vécu pour accepter de faire une chose pareille ?
E.H. (un peu décontenancée, elle sait le traumatisme qui l’a amenée à sa pratique, elle se souvient de sa propre psychanalyse. Elle se croyait sincère alors et pensait savoir ce qui l’avait conduite à ce métier, dans ce cabinet, mais, avec Dubois, si retors, elle commence à comprendre, doucement, pourquoi elle poursuit ces dangereuses séances avec lui) – Je ne vois pas de quoi vous parlez…
L’architecte – Ha non ?
E.H (tentant de garder la main) – Selon Freud, le principe de plaisir joue en quelque sorte un « double jeu » puisque d’une part, ce même principe tend au plaisir et d’autre part, je cite, il sert aussi cette « puissance étrangère » interne à la psyché qu’est « la pulsion de mort ». Ressentez-vous cette pulsion, non en tant qu’architecte mais en tant qu’homme ?
L’architecte – Remettre son ouvrage vingt fois sur le métier, est-ce une pulsion de mort ? L’« impératif » que je ressens à l’occasion de dire son fait au maître d’ouvrage, ce qui je vous l’accorde n’est pas la meilleure façon pour un architecte de s’adresser à lui, est-ce une pulsion de mort ? C’est en tout cas une pulsion de « répétition inconsciente et irrépressible » qui si elle me nuit – le déplaisir – me procure quand même à l’occasion une grande satisfaction.
E.H. (qui s’accroche) – Toujours selon Freud, le masochisme moral s’avère être une tendance forte dans la vie pulsionnelle du genre humain.
L’architecte (qui s’emporte) – Mais le « masochisme moral » dont vous parlez, c’est la morale tout court. La monogamie, c’est du masochisme moral… La notion même de plaisir ou déplaisir est du masochisme moral. La vie elle-même n’est rien d’autre que l’inassouvissement et la mise en échec des désirs. Du reste, n’est-ce pas quand Eros, comme vous l’appelez, n’a pas tenu toutes ses promesses que les patients vous consultent, espérant trouver avec vous une issue à l’emprise d’une répétition mortifère ?
E.H. (provocante, sachant qu’elle franchit, à nouveau, toutes les lignes rouges que lui impose normalement sa déontologie, soudainement inquiète aussi d’un transfert inversé) – C’est ce que vous cherchez avec moi, une issue à l’emprise d’une répétition mortifère ?
L’architecte (qui réfléchit) – En tant qu’architecte, j’ai de la chance, je ne refais finalement jamais deux fois la même chose et mes ouvrages me survivent… Mais c’est un métier pénible et il n’y a guère qu’avec vous que je peux en parler aussi librement tant, justement, il me faut habituellement, où que je me tourne, me garder de ma franchise. Sinon, pour le reste, peut-être êtes-vous en effet une issue à une répétition mortifère. Je ne le sais pas encore, cela ne dépend que de…
DRINNNN, DRINNNN
Un long silence suit la sonnette, Dubois restant encore allongé quelques secondes, semblant attendre une réponse qui ne vient pas. Alors il se lève doucement pour s’apercevoir qu’Ethel a silencieusement déjà rejoint son bureau. Quand leurs regards se croisent, ils semblent tous les deux pareillement préoccupés. À nouveau, Ethel sent son cœur s’emballer comme elle sait qu’elle sera sa réponse s’il formule à nouveau son invitation à le « revoir » et elle espère qu’il ne se rend pas compte de son émoi. Mais il ne dit rien cette fois, se contentant de la saluer et de disparaître. Elle était prête, il ne lui demande rien, elle en aurait pleuré…
(À suivre)
Dr. Nut (avec les notes d’Ethel Hazel)
DANS LE BUREAU DE DR. NUT, LUNDI 19H20
Cela fait plus d’une heure qu’Aïda attend Dr. Nut, un gars de l’équipe l’ayant prévenue que l’inspecteur aurait du retard mais qu’elle l’attende.
Elle a eu le temps de relire ses notes au moins trois fois. Mais elle a surtout eu le temps d’observer encore et encore toutes ces photos et notes punaisées aux murs et, surtout, ce portrait de Dubois presque « trônant » au milieu d’une dizaine de femmes blondes épinglées autour de lui comme autant de papillons. Quel horrible tableau ! Elle se demande comment il est possible de bosser toute la journée dans un bureau si encombré d’images sordides. Elle sent pourtant que cela a quelque chose à voir avec la détermination de Dr. Nut, et la sienne désormais. Elle pense à sa sœur, Sophia, brillante architecte elle aussi, comme Gina et bon nombre des victimes de Dubois. Sophia a hérité, en plus des yeux verts qu’elles ont toutes deux en commun, des cheveux blonds de leur grand-mère kabyle. Une cible parfaite pour Dubois, s’ils s’étaient rencontrés… ou s’ils se rencontraient ?
Comment faire pour repousser ces terribles pensées sans en parler autour d’elle ? Elle sait que le secret professionnel l’empêche d’en discuter avec quiconque et c’est cela même qui l’excite dans son métier, croyait-elle. Mais comment composer vie professionnelle et vie privée quand les choses deviennent soudain si proches ?
L’entrée de Dr. Nut la fait sursauter.
« Pardon, je vous ai fait peur ?» s’excuse Dr Nut.
« Non, pas du tout », ment Aïda qui ressent pourtant l’atmosphère mortifère du bureau, surtout quand elle y est seule.
« Une bière ?» demande Dr. Nut.
« Oui, volontiers », répond Aïda pour tenter de se détendre et chasser ses pensées délétères.
Du coup, elle enchaîne directement, avant même que Dr. Nut ne soit assis.
Fiche technique des vêtements portés par Gina Rossi** le jour de la découverte de son corps
Nature du produit : Chaussures
Marque : Doc Martens
Couleur : Noir métallisé / Vert foncé
Taille : 37
Description : Bottines en cuir noires tirant légèrement vers le vert foncé. Modèle classique 1460
Matières : 100 % cuir
État du produit : Correct mais présente un cuir usé sur le dessus
Autres indications notables : Collection limitée
« Patron, vous connaissez les Doc Martens je suppose ? ».
« Oui, enfin presque », répond Dr. Nut maintenant installé et attentif.
« C’est ce que Gina avait aux pieds le jour de la découverte de son cops. C’est le modèle classique 1460, l’ADN de la marque, leur best-seller depuis les années ‘60. Huit œillets, en cuir classique, languette au nom de la marque aux talons, surpiqure jaune, rainures sur la semelle. J’ai cru au début qu’elles étaient noires mais en zoomant sur les photos transmises par les collègues italiens, je me suis rendu compte qu’elles étaient légèrement irisées, comme métallisées. Le noir tire vers le vert foncé, un peu comme la carapace d’un scarabée, vous voyez ? ».
« Oui très bien », répond Dr Nut en se demandant où cela va les mener.
« Beaucoup de filles et de garçons de ma génération portent des Doc Martens. Bien que les années avancent, la marque a toujours très bonne réputation, notamment car leurs chaussures sont d’une super qualité ! Il n’est pas rare de garder plusieurs saisons d’affilée la même paire. Les marques d’usures présentes sur le dessus de celles de Gina prouvent qu’elles n’en sont pas à leurs premières saisons. À vue d’œil j’aurais dit a minima deux ou trois ans, peut-être plus d’ailleurs, bien sûr cela dépend de la fréquence à laquelle elles ont été portées ».
« J’ai donc cherché le modèle sur internet. Je pensais le trouver rapidement au vu de la notoriété de la marque. Mais, surprise, impossible pourtant de trouver la trace de ce coloris sur les sites de la marque ou dans leurs archives. Je me suis même déplacée en boutiques pour demander un avis à des vendeurs en leur montrant la photo. Avaient-ils une idée de la date de ce modèle ? Rien. Personne ne semblait connaître ce modèle, ce qui est quand même étonnant ».
« Je vous l’accorde », indique le policier le hochant la tête. Aïda sait qu’elle a son attention.
« Les vendeurs m’ont cependant recommandé de regarder sur Vinted, où parfois certains de leurs modèles sont vendus d’occasion ».
« Vinquoi ? », demande Dr Nut.
« Vinted. C’est une plateforme comme Le Bon Coin mais spécialisée dans les vêtements à acheter en seconde main. Après des recherches, j’ai fini par mettre la main sur un modèle irisé quasi similaire bien que la couleur me semblât légèrement différente, tirant davantage vers le gris. C’est une certaine Ketty, en Angleterre, qui mettait cette paire en vente. J’ai pu échanger un peu avec elle, me faisant passer pour une cliente potentielle ».
« Vous n’avez pas dit que vous étiez de la police ? Attention aux preuves irrecevables », relève l’inspecteur.
« J’y ai pensé mais en l’occurrence, ça ne changeait rien, j’ai le droit de vouloir m’acheter une paire de chaussures hors de prix en Angleterre », réplique Aïda en souriant.
« Certes », opine Dr. Nut en lui rendant son sourire.
« Bref, Ketty m’a expliqué qu’elle mettait en vente ses Doc Martens à ce prix-là – le salaire mensuel d’une fonctionnaire comme moi – car il s’agit d’une édition limitée de l’automne-hiver 2015, produite en seulement 500 exemplaires et vendue uniquement au Royaume-Uni. Elle vendait de son côté sa paire couleur argentée (c’est ce qui me semblait à vue d’œil) mais m’a indiqué qu’il y avait à l’époque plusieurs coloris disponibles. J’ai finalement déniché à Londres une boutique spécialisée – on est carrément chez les collectionneurs – et la directrice, en poste depuis longtemps, m’a confirmé l’existence de cette collection nommée « Iridescent ». Dr. Martens avait pour cette édition lancée une collection totalement irisée avec différents camaïeux de couleurs foncées : vert / gris / marron / bleu / bordeaux ».
« Et ?», demande Dr. Nut dubitatif.
« Bon, que Gina soit allée à Londres faire du shopping en 2015, c’est de l’ordre du possible. Les chaussures, un achat compulsif ? Un achat repéré en amont du voyage ? Un cadeau ? Cela malheureusement nous ne le saurons jamais… En revanche, peu de gens, surtout une Gina, ne gardent et portent les mêmes chaussures pendant huit ans, non ? Que Gina les porte encore en 2018, c’est probable, mais qu’elles aient survécu à près de sept hivers et qu’elles soient encore au goût de Gina en 2022 me semble quasi impossible ; avec ces chaussures-là aux pieds, Gina n’est pas morte en 2022, en Italie ou ailleurs ».
« C’est un autre élément auquel les collègues italiens n’avaient pas pensé », dit l’inspecteur (ni moi non plus, se dit-il), « et cela conforte notre hypothèse. C’est très bien, merci. C’est tout pour aujourd’hui ? ».
« Oui, c’est tout pour moi. Mais j’aimerais vous poser une question Patron ? ».
« Oui, bien sûr », répond le policier, surpris.
« Savons-nous pourquoi Dubois ne s’en prend qu’à des victimes blondes ?», demande Aïda, hésitante.
(À suivre…)
Aïda Ash (avec les notes de Dr. Nut)
* Lire l’épisode L’architecte en garde à vue : prologue (saison 5)
** Pour savoir qui était Gina Le temps qui ne passe pas vite, meilleur allié de l’architecte ? (Saison 4) et L’architecte en garde à vue – Le fantôme de Gina (Saison 5)
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