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Accueil > Architectes > Portraits > Architecture et agriculture urbaine, ménage recomposé ?

Architecture et agriculture urbaine, ménage recomposé ?

30 juin 2020

Augustin Rosenstiehl

Quelle relation architecturale possible entre la ville et l’agriculture, industrielle ou bio ? En plus de 15 ans de recherches, l’architecte Augustin Rosenstiehl a identifié les impasses et le potentiel de l’agriculture dite urbaine. Il propose une révision radicale de nos espaces périurbains. Portrait.

La première fois que j’ai rencontré Augustin Rosenstiehl, c’était en 2002 ou 2003. Il était venu avec son pote Pierre Sartoux présenter au journaliste, qui découvrait l’architecture, leur bouquin écrit à propos de la prison de Fleury-Mérogis Construire l’abolition. Si je me souviens bien, ils faisaient tomber les murs d’enceinte et il y avait déjà potagers et jardins ouverts sur la ville entre les branches des bâtiments de Fleury. SOA était déjà le nom de l’agence.

Dès 2005, l’agence a connu un premier quart d’heure de célébrité avec sa Tour Vivante, déjà un concept de ferme urbaine verticale associée à un programme mixte d’activités et de logements. « A l’époque, comme avec la prison, nous étions partis d’un présupposé vertueux pour exprimer la réalité », se souvient-il. Il découvrira que la verticalité est une impasse mais l’impetus de ses futures recherches était donné.

SOA
La tour vivante, en 2005 ! @SOA

Aujourd’hui, une serre verticale est en construction à Romainville* et les thèmes de l’écologie présumée vertueuse viennent de provoquer un cataclysme électoral pour nombre d’élus de l’ancien monde, et du nouveau.

Pour effectuer la recherche de la tour vivante – il était universitaire avant d’être architecte, ethnologue – Augustin Rosenstiehl rencontre tous les acteurs liés de près ou de loin à l’agriculture, analyses les enjeux de la PAC, de la grande distribution, de l’agriculture industrielle, etc. « Je m’aperçois le monde agricole n’était pas un sujet d’architecte alors que chaque année en France, un tiers de la surface bâtie non résidentielle est agricole ! Et, au-delà de l’échelle du bâtiment, je souhaitais explorer cette relation architecturale possible entre la ville et l’agriculture, notamment l’agriculture industrielle qui est la plus ordinaire ». Que ne savait-il où cela allait l’emmener…

A une époque où l’agriculture urbaine ne disait rien à personne, l’agence se met au travail, réalise plusieurs études de cas, montre ces recherches à la Confédération paysanne, à des philosophes, à des architectes, développe avec eux des scénarii. Jusqu’à ce que Stéphane Le Foll, à l’époque le ministre de l’Agriculture, lui commande une étude tandis que des recherches avec la mairie de Romainville pour une ferme urbaine sur les toits de la cité Marcel Cachin sont entamées.

« Tout cela aboutit à des conclusions très techniques et mitigées, nous n’avons pas poursuivi le projet faute de programme », se souvient Augustin Rosenstiehl. Aujourd’hui la serre verticale en construction à Romainville, signée ilimelgo architectes (mandataires) er Atelier Secousses (associé), si elle rend grâce au travail de pionnier de SOA, s’appuie cependant sur un concept daté.

Augustin Rosenstiehl
Le Cres @SOA

En effet, SOA n’a jamais cessé depuis la Tour vivante de poursuivre ses recherches, élargissant physiquement et intellectuellement le champ de ses études bien au-delà de la serre urbaine, voire de l’agriculture urbaine elle-même au sens où le concept est entendu aujourd’hui.

En effet, les hommes et femmes politiques ont une capacité étonnante à cramer les concepts innovants. La Haute Qualité Environnementale (HQE) est devenue Développement durable lequel s’est transformé en quelques années en murs végétalisés et bacs à fleurs, l’agriculture urbaine – avant que le concept ne soit bien compris – remplaçant à son tour les toitures plantées de sedum.

Ce fut-là notamment toute l’ambiguïté de l’expo Capital Agricole présentée au Pavillon de l’Arsenal d’octobre 2018 à février 2019 dont Augustin Rosenstiehl était commissaire. Le Pavillon de l’Arsenal est l’un des bras armés culturels de la mairie de Paris, ville dont la maire, Anne Hidalgo, est la première à vanter les vertus des terrasses plantées de petites fleurs. Avec une telle exposition bien comme il faut, à un an de l’élection municipale, il était aisé de croire à l’entreprise de communication téléphonée.

Opération de communication il y eut certes mais bancale en réalité puisque quiconque un peu attentif ressortait de l’exposition en ayant compris que le sujet de l’agriculture urbaine se pose partout… sauf justement à Paris. De fait Capital Agricole, cartes originales à l’appui, faisait l’exégèse minutieuse des enjeux et transformations du secteur agricole en Ile-de-France de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui tout en offrant des pistes architecturales et d’aménagement pour demain.

Au fil de ses recherches, Augustin Rosenstiehl est encore plus aujourd’hui qu’hier convaincu du rôle de l’architecture dans ce domaine.

SOA
Stains @SOA

Il se souvient d’un projet pour Réinventer Paris. « Une première croisade », dit-il. « Nous étions si sûrs de nous – en plus on sait construire. Il s’agissait d’un projet manifeste ET réaliste. Notre montage financier incluait un bail emphytéotique de 50 ans, l’exploitant (Gally, qui comptait alors 500 employés, un partenaire sérieux) construisait les bâtiments agricoles pour 1,8M€ et exploitait les sols. Nous organisions autour le reste du programme. Charge foncière trop basse – nous avions proposé 22 M€ – le projet gagnant est un programme de logements mais avec une offre financière à 28 M€, si ma mémoire est bonne. Nous aurions pu faire la première ferme contemporaine de Paris, on n’a même pas passé le premier tour ! », se souvient-il.

Les principes et la méthode n’ont pourtant rien de bien mystérieux. « Nous pouvons transformer les espaces verts faméliques et inutiles en une forme d’agriculture qui va venir impacter la qualité de l’espace en s’immisçant dans l’urbain déjà construit », dit-il. Ce qu’il appelle « conquérir l’héritage de la modernité et ses zones mono fonctionnelles ».

Exemple concret. Voyons un projet en Martinique, la revitalisation d’une cité (ce qui aurait pu être un ANRU agricole. Nda) avec une SEM. « Le projet consiste en la réhabilitation des immeubles et des espaces publics », explique Augustin Rosenstiehl. « Nous sommes partis du Jardin créole, qui est une synthèse du lieu. En Martinique, tout le monde respecte le jardin créole car tout le monde a un jardin créole, même les dealers des cités ont un jardin créole ! Ce jardin créole est l’identité du territoire. Mais on leur a plaqué des quartiers avec des palmiers et des pelouses, ce qui n’est rien moins qu’une vision colonialiste de la nature. En France on importe des palmiers et on met des pelouses dans les îles des Caraïbes !!!! »

Le projet a été annulé.

SOA a eu plus de chance avec le projet de quartier agricole à Montpellier dont le principe, outre que tous les bâtiments sont construits sur pilotis, est que l’agriculture (essentiellement vignes, vergers et pâturages) occupe tous les espaces publics et espaces verts des résidences. Pour cela, en lieu de jardinets individuels, le projet rassemble tous les jardins pour créer de grandes parcelles aptes à une exploitation pérenne.

Cette « trame pour le vivant » permet d’assembler les fonctions urbaines et celles de la nature. « On arrive à un dessin assez radical », souligne Augustin Rosenstiehl. Qui ajoute, malicieux, « sous les pilotis, hauts de 4 m, rien ne pousse paraît-il ! Mais c’est faux, si tu laisses la nature tranquille, il y aura sous les pilotis un milieu vivant ».

Si le dessin est radical, rien qui ne rentre dans les équations budgétaires. « Sur 30 hectares de ville, dont 12 réservés à l’agriculture, nous obtenons une densité élevée avec 1 800 lgts, soit 60 logements par hectare, une surface pourtant moins imperméabilisée que si des maisons individuelles avaient été construites sur ce terrain, moins imperméabilisée que la même surface avec quatre fois moins de personnes ! », souligne l’architecte. « D’autant qu’il est question que ces 12 hectares soient exploités par trois familles d’agriculteur déjà sur place  ».

Augustin Rosenstiehl l’affirme, les architectes ont un rôle à jouer. « Le bâtiment c’est la ferme au sens ou le temple est la sublimation du silo à grain et la ferme est le bâtiment du XXIe siècle. Il y a une typologie à inventer », soutient-il.

Augustin Rosenstiehl
GIF @SOA

Le temps des croisades est pour lui fini, il se voit pourtant encore tel un guerrier. « Je m’attaque à une recherche qui porterait sur l’économie des espaces verts dans la promotion immobilière et l’économie des espaces verts publics : Quelle est la nature de cet espace ? Quel est le vrai prix d’une pelouse ? », dit-il.

« Les paysagistes ont remplacé les architectes pour faire de l’urbanisme, ils se sont mis à dessiner des villes vertes. En tant qu’architecte, je pars à la conquête de ces espaces verts, que j’aimerais voir cultivés et on va commencer à réfléchir à une agriculture pour complexifier à nouveau le sol, comme au temps des paysans, car recomplexifier l’architecture du sol signifie un partage possible avec les autres espèces », poursuit-il.

Si Augustin Rosenstiehl est fort des connaissances acquises et des contacts établis au fil des rencontres, s’il est soutenu par d’enthousiastes étudiants intéressés par ces recherches, venus parfois de très loin, depuis 15 ans que le sujet le turlupine, à fonds perdu souvent, son analyse se révèle mi-figue mi-raisin. « Plus nous avons du mal à produire, plus les gens s’inquiètent de la nourriture. Voyez ce qu’on appelle la Pornfood ! Pourquoi les gens passent ce cap de l’obscénité ? Parce que la nourriture est cette chose essentielle directement reliée à l’angoisse de l’époque », dit-il.

Et de conclure : « nous sommes aujourd’hui entre deux générations, dans une période de transition : manger est ce qu’on partage le plus en société ! »

Sans doute !

SOA
JO Maquette @ArchiMade

Cela dit, à lire ces lignes, il ne faudrait pas imaginer chez Augustin Rosenstiehl une quelconque obsession avec l’agriculture urbaine. La dernière fois que je suis passé dans son agence du XIe arrondissement de Paris, en février 2020, SOA livrait une tour à Beyrouth et, à Paris, un programme mixte avec Paris Habitat incluant les nouveaux espaces de la fondation Agnès B. L’agence construit beaucoup, des logements, à Bordeaux et à Rennes notamment, ou encore trois bâtiments du village olympique et, donc, le nouveau quartier agricole de Montpellier.

Christophe Leray

* Voir notre article Serre de Romainville : bon sens paysan ? bon sens politique ?

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Portraits Mots-clés : SOA

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