Dubois, voulant en finir pourtant, se révèle velléitaire. Ethel Hazel, la psy, entend en avoir enfin le cœur net. L’inspecteur Nutello découvre une nouvelle victime de l’architecte.
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« Quand le renard entend le lapin pleurer, il arrive en courant, mais pas pour l’aider ! »
Hannibal Lecter
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Ethel Hazel, en attendant l’architecte, est surprise de constater qu’il n’a pas pris de rendez-vous pour une prochaine séance, ni aucune autre après. Qu’est-ce que cela signifie ? Aurait-il décidé de cesser leurs consultations ? Ethel a un petit pincement au cœur à l’idée qu’il puisse soudain disparaître sans qu’elle ait pu percer son secret, ce à quoi elle n’avait pas du tout pensé. Ce sentiment de défaite l’accable. Mais elle entend les pas de Dubois dans l’escalier.
Ding Dong
Ethel Hazel – Heureuse de vous voir, comment allez-vous ?
L’architecte (tandis qu’il s’allonge sur le divan) – Heureux de vous voir également, et je vais bien, merci.
Un silence s’installe, l’architecte les yeux mi-clos, semblant respirer profondément.
E.H. (franchement) – J’ai vu que vous n’avez pas réservé pour une prochaine séance. C’est un oubli peut-être ?
L’architecte (soupirant) – Pas vraiment, un acte manqué peut-être. Je m’interroge en effet sur la pertinence de venir si souvent vous soûler avec mes histoires d’architectes et d’architecture, sujets qui, au fond, vous importent peu. Bref j’ai l’impression de tourner en rond.
E.H. (alarmée) – Détrompez-vous, vous ne me soûlez pas. De fait, grâce à vous, j’ai appris à porter un regard nouveau sur l’architecture, sur les bâtiments. N’est-ce pas vous qui m’avez dit « on se lève dans l’architecture et on se couche dans l’architecture » ? J’ai compris à quel point c’est un aspect important de notre vie. Je comprends également que l’architecture, pour ceux qui la font et aussi pour ceux qui la vivent, peut être un paradis ou un enfer.
L’architecte (songeur)– Le paradis nous y sommes, ce n’est pas comme si on pouvait repartir sur une autre planète parce que nous ne sommes pas contents de celle-ci. Il n’y a pas d’alternative, notre bonheur, notre paradis si vous préférez, chacun le porte avec lui. Sinon c’est l’enfer. Oh, pas l’enfer de Dante, l’enfer du quotidien, l’enfer des autres, l’enfer quand on est incapable de prendre sa vie en charge, l’enfer des petites récriminations, des petites jalousies, des petites haines recuites, des jérémiades parce que c’est toujours la faute des autres, parce que comment se fait-il que la vie soit si injuste avec moi ? En général, ce sont les nantis et les sots qui se plaignent le plus, les premiers parce qu’ils ont tant à perdre qu’ils en font des cauchemars, les seconds parce qu’ils ne savent même pas qu’ils sont au paradis et qu’il n’y a pas d’alternative.
E.H. (étonnée du ton de l’architecte, décide d’y aller plus franchement encore car, se dit-elle, s’il est dans cet état d’esprit, c’est peut-être le bon moment pour aller au fond des choses. Hésitante quand même) – Puisque vous n’êtes ni l’un ni l’autre … ni nanti ni sot je veux dire … Hum … À quel moment êtes-vous devenu ce que vous êtes, ce que vous êtes vraiment je veux dire ?
L’architecte (rêveur) – Comment dire… Tout d’un coup, après la première fois, j’ai réalisé que je venais de faire quelque chose qui me séparait des autres et que c’était quelque chose qui ne pouvait jamais être défait. J’ai réalisé qu’à partir de ce moment-là, je ne pourrai plus jamais être comme les gens normaux. J’ai dû rester là dans cet état pendant vingt minutes. Je n’oublierai jamais ce sentiment. C’était comme si j’avais traversé une frontière pour pénétrer un royaume dont je ne pourrai jamais revenir. (Rigolard) Mais je ne fais que paraphraser David Alan Gore.
E.H. – David Alain Gaure ? Un architecte ?
L’architecte – Non, pas un architecte, un ‘serial killer’. Je dis ‘serial killer’ car il est américain. Il a fini exécuté en Floride, je crois. Bref, il y a eu en effet un élément déclencheur.
E.H. (qui ne sait pas s’il parle de son métier ou de ses assassinats mais qui sent qu’elle n’a jamais été aussi proche de la vérité, du moins celle de l’architecte dont elle sait qu’il peut avoir un rapport lointain avec la vérité quand ça l’arrange) – Cet évènement traumatisant, c’était dans votre enfance ?
L’architecte – À l’adolescente plutôt. N’est-ce pas d’ailleurs la période des premiers émois ? Et puis, traumatisant, je ne dirai pas ça. Votre premier modèle, la première maquette, exactement celle que vous vouliez, dans les moindres détails, est un intense moment de fierté, certes, mais rien de traumatisant.
E.H. (un modèle ? Une modèle ? Elle décide d’insister) – Un modèle ? Et vous l’avez montrée à quelqu’un cette « maquette » ?
L’architecte – Non, quand elle a été finie, je l’ai minutieusement démontée et j’ai tout remis en ordre.
E.H. – Vraiment ? Pourquoi ne pas la montrer si vous en étiez si fier ?
L’architecte – Parce que ce n’était qu’un début et que je ne suis pas un homme nostalgique. Je me plonge dans un projet passionnément, j’y consacre tout le temps et l’attention nécessaires et plus, j’y mets du cœur, mais quand le projet est achevé, je le mets derrière moi et regarde vers le futur projet. D’ailleurs, à l’agence, à part dans les archives évidemment, je ne garde pas d’autres preuves de l’existence de ces projets passés sinon le fait qu’ils sont physiquement construits quelque part, avec une adresse, et dans la mémoire de ceux qui les ont bâtis.
E.H. (qui pense aux corps des victimes de Dubois que l’on ne retrouve jamais) – C’est suffisant la mémoire ?
L’architecte (pensif) – C’est suffisant pour une vie d’homme. Au bout d’un moment, on en a trop des souvenirs, on ne sait plus qu’en faire alors on les range quelque part dans le cerveau, les mauvais vont perdre au fil du temps leur pouvoir de nuisance, les bons vont s’embellir à chaque fois d’y penser encore. Donc, je préfère ne rien garder sinon des souvenirs émouvants. Et ceux-là, tous ces projets réussis, sont bien au chaud.
E.H. (pugnace) – Il y a forcément des souvenirs plus marquants que d’autres. L’émotion que vous avez ressentie la première fois, celle dont vous parliez il y a un instant, s’est-elle reproduite ? Ne serait-ce qu’en intensité ?
L’architecte (il réfléchit) – Oui, tout à fait. Parfois, je chante littéralement dans ma tête en rentrant chez moi après avoir accompli ce que je devais accomplir. La tension et le désir s’étaient accumulés dans de telles proportions explosives que, au moment où vous dites « voilà, c’est fait ! », toutes les pressions, toutes les tensions, toute la haine simplement s’évanouissent. Mais elles ne se dissipent qu’un court instant.
E.H. – Jusqu’au prochain (elle pense ‘meurtre’ mais le temps qu’elle hésite) …
L’architecte – … projet, oui c’est exactement ça. D’ailleurs savez-vous pourquoi les architectes ne meurent jamais ?
E.H. (prise au dépourvu) – Non, pourquoi ?
L’architecte – Parce qu’ils ont toujours un bâtiment à finir hahaha…
E.H. (elle ne rit pas. La docteure a appris de ses études, puis de son expérience, que les raisons pour lesquelles les patients vont voir un psychanalyste n’ont souvent rien à voir avec celles qu’ils découvrent pendant la cure. Ici, avec Dubois, c’est l’inverse, tous les deux connaissent parfaitement les raisons de ces consultations – et Ethel compatit en quelque sorte : « comment vit-on dans la peau d’un tueur en série ? » – mais ni l’un ni l’autre n’ose les aborder de front. Prenant son courage à deux mains, elle tente donc de revenir au sujet des meurtres, dont elle croit deviner que c’est ce dont parle l’architecte) – Ce moment de soulagement intense, vous êtes seul à le vivre ?
L’architecte (souriant) – Même si je parle souvent de mes passions en termes de contraintes et d’indignations diverses, la réalité n’est pas aussi sombre et effrayante qu’il y paraît. Je m’amuse aussi beaucoup, tuer quelqu’un est une expérience amusante.
E.H. (stupéfaite, le cœur battant) – Vous avez tué quelqu’un ?
L’architecte (tente de se contrôler, sa langue a fourché, il voulait dire ‘construire’ est aussi une expérience amusante. Il sent, derrière lui, l’attente fiévreuse de la thérapeute mais il comprend immédiatement que, s’il avoue, là maintenant, comme il en a envie, il fait d’Ethel sa complice et Dieu sait ce qui arrive aux complices des tueurs en série. « Il me faut la protéger », se dit-il avec d’autant plus d’urgence que c’est justement la raison, la protéger, pour laquelle il a décidé de ne plus la revoir. Depuis le début de la séance, il tente d’en savourer le moindre instant. Mais s’il veut la protéger, il doit justement ne rien montrer. Sur un ton rigolard, ce qui lui permet de cacher son trouble) – Non mais Omar m’a tuer hahaha. Allons, je n’ai jamais tué un confrère, vous le savez bien sauf, et c’était une image, en gagnant un concours haut-la-main. Et construire est…
E.H. (Elle l’interrompt brutalement, osant plus qu’elle ne l’a jamais fait) – C’est pourtant une image violente, qui sent le vécu…
L’architecte (sardonique) – Puisque vous êtes psychanalyste, sachez alors que je ne crois pas plus en l’homme qu’en Dieu ou le diable. C’est étrange je crois pourtant qu’au paradis, nous y sommes, et je crois cependant, et nombre de mes contemporains semblent en être également convaincus, que toute la race humaine est maudite, y compris moi-même….
E.H. (sardonique à son tour) – Vous prétendez pourtant construire pour elle…
L’architecte – L’un n’empêche pas l’autre, quand Adam et Eve sont sortis, du paradis, il a bien fallu les vêtir et les loger. L’éducation à coups de trique viendra plus tard. Bref, le premier à les accueillir fut un architecte ! Hahaha. Je ne suis pas sûr cependant que, jusqu’à aujourd’hui, ils lui en soient vraiment reconnaissants.
E.H. (lui revient en mémoire cette conférence donnée par un psychiatre de la police à laquelle elle avait assisté. Elle avait trouvé la conférence ennuyeuse, trop de chiffres, peu d’idées fortes. Pourquoi alors cette scène lui revient-elle en mémoire aussi clairement ? Elle revoit soudain ce docteur dont elle a oublié le nom et qui cite ce tueur en série, américain ou mexicain, elle ne sait plus, et elle entend ses mots comme si elle était encore dans la salle avec une clarté qui lui fiche la chair de poule car ce que disait le policier, citant ce tueur en série, était que « nous avons tous le pouvoir de tuer, mais la plupart des gens ont peur de l’utiliser. Ceux qui n’ont pas peur contrôlent la vie elle-même ». Se reprenant) – Adam et Eve, le mythe originel de la honte !
L’architecte – Sans doute. D’ailleurs, 10 000 ou 100 000 ans plus tard, la société continue de croire qu’elle peut identifier les personnes malfaisantes ou les personnes mauvaises ou nuisibles, mais ce n’est pas possible, il n’y a pas de stéréotypes.
E.H. (la mention d’Adam et Eve lui fait repenser à l’offre de l’architecte il y a quelque semaines, offre qu’elle a refusée sèchement. Pourtant, au point où elle en est, elle se demande si le sexe est une étape nécessaire si elle veut ouvrir le verrou qui condamne l’âme de l’architecte. Il est normalement toujours question de sexe en psychanalyse, même lorsque le patient ne parle pas de sa sexualité, c’est d’ailleurs habituellement le cas lors de ses autres séances. Cela finit même pour elle par devenir lassant d’écouter toujours les mêmes fantasmes recuits. Mais Dubois, après une courte période, au début, où il a semblé amoureux et où elle a crû au transfert, semble s’être détaché d’elle, surtout depuis cette soirée chez lui l’an dernier où, Ethel en est presque déçue, il ne s’est rien passé, sauf un agréable dîner. Désormais c’est tout juste s’il ne lui parle pas comme à une vieille copine architecte ! C’est le moment de le relancer, se dit-elle alors, surtout s’il doit bientôt disparaître à nouveau. Voire de l’inviter, chez elle cette fois ? Pour le débloquer ? Mais n’est-ce pas dangereux ? S’il avait voulu la tuer, il l’aurait fait déjà, hum…) – Vous avez prévu quelque chose pour les fêtes ?
L’architecte (surpris par la question, il bafouille) – Non … non … pas encore. Pourquoi ?
E.H. (qui se sent rougir et est heureuse que l’architecte ne la voit pas) – Parce que je pensais …
DRINNNN, DRINNNN
Pour une fois, plutôt que s’échapper aussitôt, l’architecte prend quelques instants pour réfléchir. Il a compris l’intention de la thérapeute et écoute sa proposition, tous deux semblant retenir leur souffle. L’architecte veut la protéger, ne rien dire, s’enfuir, la rendre à Dr. Nut avant l’irréparable, lui rendre sa vie, mais la voilà qui soutient son regard, qui le défie. Il répond d’un signe de tête.
Juste avant son départ, Ethel et l’architecte se serrent la main. Au bout de quatre ans, ils s’aperçoivent en même temps que c’est la première fois. « Il a la main ferme et chaude », se dit-elle. « Elle a la main ferme et douce », se dit-il.
Fiche Anthropométrique des victimes de Dubois
Par Inspecteur Nutello, dit Dr. Nut
Nom : Prévôt
Prénom : Claire
Taille : 1,69
Yeux : Bleu
Cheveux : Blond
Née le : 26 octobre 1970
À : Caen (Calvados)
Signe distinctif : néant
Dernière adresse connue : Inconnue
Disparue en 1990 ? 1991 ?
Se doutant, non, sachant, que l’architecte a commencé à tuer tôt, l’inspecteur Nutello entreprit de fouiller dans les archives de l’ENSA Paris-Belleville. Trente ans plus tard, à une époque où Internet n’existait pas, où l’ENSA Paris-Belleville n’existait pas, il a eu un mal fou à trouver la liste complète de tous les élèves, soit quelques milliers durant les six années où Dubois avait fréquenté l’école. Mais bon, le policier avait patiemment reconstitué la liste des inscriptions. Il avait éliminé tous les garçons, toutes les brunes, châtains ou rousses dont il avait la photo. Cela l’avait laissé avec environ 600 noms mais aujourd’hui, grâce à Internet justement, il lui avait été facile de checker ce qu’étaient devenues toutes ces blondes, même si cela lui a pris un temps infini. Et il en avait trouvé une qui manquait à l’appel. Elle s’était inscrite la même année que Dubois. Elle ne s’était pas inscrite en deuxième année. Et Internet ne semblait pas la connaître.
Dr. Nut est donc allé à Caen pour ses recherches. Claire Prévôt était fille tardive et unique d’un couple de vieux agriculteurs, apprit-il. Il a découvert dans les archives du Calvados que le père était décédé un 3 décembre 1993, à l’âge de 64 ans, son épouse le suivant moins d’un an plus tard, pas tout à fait dans l’indifférence cependant. En effet, un entrefilet dans le journal local indiquait que leur fille Claire, partie à Paris poursuivre ses études, n’était pas aux obsèques de l’un ou l’autre, ce qui semblait étonner le chroniqueur.
Nutello a retrouvé l’emplacement de la ferme, depuis longtemps disparue sous un lotissement en banlieue de Caen. Il a alors fait le tour des notaires de la place pour savoir ce qui s’était passé avec les terres et les bâtiments. C’est finalement un Monsieur Blaise Henry, notaire à la retraite, qui s’est rappelé de l’affaire et est allé avec lui à l’agence notariale pour consulter les archives. Monsieur Henry se souvenait mieux maintenant. Il avait vainement cherché la fille sans parvenir à la joindre. Les terres et la ferme avaient été vendues à un promoteur, c’est le frère de M. Prévôt et la sœur de madame, eux-mêmes assez âgés, qui ont hérité. Après cela, il ne savait plus. Sur place, l’inspecteur n’a rien appris d’autre. Trente ans et il ne reste rien, aucun souvenir pour quiconque. « Les tueurs en série sont nos fils, nos maris, nos amis, ils sont partout », se dit-il, se souvenant de cette phrase d’un tueur en série, sans se souvenir lequel.
En revanche, puisqu’il y pensait soudain, c’est bien l’Américain Ted Bundy qui expliquait : « vous apprenez ce dont vous avez besoin pour tuer et prenez soin des détails. C’est comme changer un pneu. La première fois, vous faites attention. À la trentième fois, vous ne vous souvenez plus où vous avez laissé le cric ». C’était bien ce qu’espérait, et redoutait, l’inspecteur, qu’à la dixième ou trentième fois, l’architecte se montre enfin imprudent. « Où a-t-il bien pu laisser le cric ? ».
À part ça, comme d’habitude, aucune plainte de quiconque, personne pour se préoccuper du sort de la petite Claire Prévôt. Dr. Nut en pleurerait. Quelle est donc l’ambition de Dubois se demande-t-il ? D’être celui qui aura tué le plus de gens, comme le professait Jane Toppan, surnommée « Jolly Jane” (Jane joyeuse) – décidément, ses cours lui reviennent en mémoire – et qui avait en 1901 confessé en prison être responsable de 31 meurtres ? L’architecte court-il après quelque record connu de lui seul ? Si jamais l’inspecteur parvient à l’arrêter et à le coller en prison, combien de crimes avouera-t-il alors ? Le policier à la peau dure en frémit.
De fait, en y réfléchissant, depuis le temps que ça dure, il en vient à considérer avec effroi que Dubois ne peut s’empêcher de tuer, pas plus que le poète ne peut contraindre son inspiration. Dr. Nut s’en veut immédiatement d’avoir mis Dubois et poésie dans la même phrase. Non que le policier soit particulièrement poète, mais il a compris que s’il est méticuleux, Dubois n’est pas poète, dans son métier peut-être, mais pas en tant que tueur. Quoi, et ses « parties de pêche » ! Bonjour la poésie ! D’impuissance, l’inspecteur sent la colère l’envahir.
D’autant plus qu’il ne sait pas ce qui se trame entre Dubois et Ethel. Quand il parvient à les observer – il ne peut pas définir de rythme particulier à leurs séances – l’architecte repart toujours joyeux. Quant à Ethel, il ne fait que l’entrapercevoir entre la porte de son immeuble et son Uber qui l’attend. Il n’a jamais osé retourner lui parler depuis sa rebuffade.* Est-elle en danger ?
« Même un clown peut s’en tirer après un meurtre », se dit Dr. Nut, de rage.
Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)
*Lire Psychanalyse de l’architecte – saison 4 : prologue
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