A Salzburg, en Autriche, Phillip Buxbaum et Christian Kircher, fondateur de Smartvoll, poursuivent leur exploration des ‘lofts’ proposés dans un centre commercial d’un nouveau genre, la «Panzerhalle». Ou quand une manucure, un tatoueur, un masseur et d’autres s’associent pour faire appel à un architecte. Communiqué.
Le nouveau centre commercial situé dans Salzburg ne sert pas seulement à moderniser le quartier : son concept est de permettre le développement d’un village urbain au sein même du centre. Un espace services et une clinique sont notamment présentes. La partie du bâtiment qui se trouve au premier étage est bâti avec un concept particulier, et concorde ainsi parfaitement au plan directeur du «Panzerhalle».
Le caractère du loft, l’unité que l’on retrouve partout dans le hall, est interprété ici avec le concept de «boîte dans la boîte». Il s’agissait ici pour l’agence de répondre à une commande originale : coiffure, manucure et pédicure, massage, épilation, tatouage, l’offre est aussi variée et individuelle que le modèle économique.
En effet, tous ceux qui travaillent dans ce nouvel espace de services sont des autoentrepreneurs, le prix du loyer étant calculé selon leur chiffre d’affaires. «Ce modèle économique est aussi remarquable par le concept spatial. Vous marchez dans les espaces entre les ‘boîtes’ comme vous marcheriez dans des petites rues commerciales», soulignent Phillip Buxbaum et Christian Kircher, fondateurs de l’agence autrichienne Smarvoll.
Le lieu principal est le bureau d’information ; différents motifs créent l’espace : une mixture de bande dessinée et de graffitis sur les murs et les plafonds, sur les meubles et le sol. «Si vous regardez de plus près, vous découvrirez des références thématiques aux fonctions individuelles des espaces ‘Beauté & Style’», expliquent-ils.
Les différents motifs furent conçus par Jonathan Calugi, un illustrateur italien, basé à Londres. Il a développé trois motifs pour les différents fournisseurs. Dans l’espace de réception, les trois sont devenus un motif régulier. «En observant attentivement, chacun peut trouver des indices dans les images continues, sur les murs ou au plafond», poursuivent Phillip Buxbaum et Christian Kircher.
La conception est née des différentes perceptions de l’espace. «Si vous devez attendre, ou si vous recevez un traitement, vous avez le temps de regarder et presque lire les surfaces, au-dessus et au-dessous, à gauche et à droite. Le design est basé sur le concept basique d’une salle non-hiérarchique, qui peut être animé selon l’action», concluent les architectes.
Traduction : A. L.