Frédéric Brouillet et Bertrand Dubus (Atelier Puzzler) ont livré en janvier 2018 à Bondoufle (Essonne) 58 logements réalisés avec MDH Promotion, un projet offrant une grande diversité de l’habitat. Inscrit dans un vaste projet de développement de la ville, à l’entrée de la ZAC du Grand Parc, le lot s’inscrit dans un contexte bâti à venir qui s’organise autour de la grande place. Communiqué.
Pour profiter pleinement de la grande valeur paysagère du nouveau quartier, le projet propose d’habiter le parc. Dans ce cadre, le grand parc est prolongé sur le lot jusqu’aux lisières de la ville existante pour accueillir les nouvelles habitations.
Le programme, d’un montant des travaux de 7,8 M€ HT, compte 31 logements collectifs, 12 logements intermédiaires, huit maisons groupées, sept maisons individuelles, l’aménagement des espaces collectifs et individuels extérieurs ainsi que le stationnement en sous-sol.
Ces programmes variés offrent des volumes bâtis qui intègrent et structurent le prolongement du parc tout en permettant une mixité des modes d’habiter, de la maison individuelle à l’habitat collectif en passant par le logement intermédiaire.
Chaque typologie profite d’une variété de situations dans le paysage : au-dessus des arbres à R+3 (collectif), dans les arbres à R+2 (intermédiaire) et sous les arbres (maisons individuelles). Toutes ces typologies ont en commun de jouir d’une relation au contexte par un prolongement extérieur, jardin, terrasse, balcon, selon les cas.
La résidence de logement collectif marque l’entrée du nouveau quartier dont elle induit la centralité. La discontinuité des volumes bâtis libère les vues sur les jardins intérieurs et ouvre l’espace public au soleil du sud.
Les logements intermédiaires, implantés à l’ouest le long de l’allée des circulations douces sont ‘passeurs’ de parc. Leurs jardins, face au parc, s’unissent à celui-ci.
Les maisons groupées rythment et cadrent la rive ouest de la parcelle. Elles répondent à la ville existante en vis-à-vis. Leurs jardins est et ouest accueillent la masse arborée qui prolonge le parc.
Au cœur de l’îlot, les maisons individuelles sont discrètes et jouissent de la plus grande indépendance.
Par cette diffusion des programmes, les volumétries bâties libèrent les espaces libres nécessaires à l’épanouissement du parc. L’îlot et le parc ne font plus qu’un même ensemble au bénéfice des logements quel qu’en soit le type.
Enfin, l’organisation des bâtiments et le traitement des espaces libres garantissent, au travers de noues et bassins de rétention, la collecte des eaux pluviales dans la continuité du réseau projeté dans le grand parc.