Du 15 mars jusqu’à fin août 1943, plus de 50 000 juifs de Thessalonique furent déportés des ghettos vers Auschwitz-Birkenau. La gare d’alors est toujours à la périphérie de la ville mais n'est plus utilisée par le public. Comment enregistrer la mémoire d’une communauté animée disparue ? ... [Lire la suite]
Entre nature et architecture, ou l’art de concevoir des relations
Si « nature » et « architecture » sont communément pensées comme des entités opposées, cette dernière représentative de l'empiètement humain sur l'état physiquement primordial du monde, à quelles conditions ces deux facteurs fondamentaux forment-ils une liaison puissante ? Et, en ce cas, quel ... [Lire la suite]
Racines, bâtiments et paysages dans la Grèce « contemporaine »
L'architecture grecque n’est presque jamais présentée en juxtaposition avec son environnement immédiat. Il est vrai que l'architecture contemporaine est généralement photographiée et publiée isolément ; les bâtiments sont capturés seuls et souvent leurs environnements sont intentionnellement exclus ... [Lire la suite]
Du plateau de verre, réflexions macrocosmiques, voire fantasmagoriques
Même si la transparence est prônée depuis le début de l'ère moderniste, les développements contemporains de la technologie du verre ont rénové non seulement les capacités structurelles et isolantes du matériau, mais aussi la manière dont il construit la visibilité en soi. Chronique-Photos d’Erieta ... [Lire la suite]
Le paysage comme incarnation du changement
L'architecture a toujours été considérée comme une entité fixe par opposition à l'apparence toujours changeante de la nature. La photographie a consciencieusement suivi ce concept d'immobilité en essayant de fixer la présence « éternelle » de l'architecture comme une icône mémorable. ... [Lire la suite]
Anatomie urbaine à travers le prisme des étudiants en architecture
Les villes se révèlent à nous de manière auparavant inconcevable : des reflets affirment l’expérience de vies humaines ; des espaces publics immenses, peu familiers et vides menacent. Quelle représentation pour les étudiants en architecture ? Chronique-photos d’Erieta Attali. ... [Lire la suite]
Dialecte photographique de l’impermanence ? Erieta Attali
La photographie est souvent assimilée à un langage visuel. Le « plus littéraire des arts graphiques »* est après tout un système formel avec une structure communément acceptée et des motifs reconnaissables. Croissance parallèle d’un dialecte ? Chroniques-Photos. ... [Lire la suite]
Géologies urbaines | Les paysages stratifiés de Singapour
Empressée pendant plusieurs années à tester le vocabulaire visuel d'un corpus d'œuvres architecturales développé aux confins géographiques reculés du monde, la gravité m’a peu à peu ramenée vers les paysages urbains et les décors denses et animés des métropoles. Le cas de Singapour. Chronique-Photos ... [Lire la suite]
Entre l’espace et le temps | Impressions optiques
L'architecture, sous toutes ses formes, est essentiellement un artefact, c'est-à-dire une construction artificielle. Elle participe à la fois aux sphères temporelle et spatiale et, en conséquence, procède de séquences embarquées qui fusionnent le temps et l'espace. Chroniques photos d’Erieta Attali. ... [Lire la suite]
Archéologie du présent, photographie de paysages engloutis
L’archéologie exige un engagement avec le paysage, or le paysage, c’est la culture. De la discussion « micro » de l’architecture à la discussion « macro » de la culture, chronique-photos d’Erieta Attali. ... [Lire la suite]
Marc Mimram | Paysages de gravité
Le 14 juillet 2016, j'ai eu la chance d'être invité par Farrokh Derrakshani, directeur du Prix Aga Khan d'Architecture, à une conférence au V&A Museum de Londres, intitulée « Beyond The Bridge ». Dans la liste des orateurs, j'ai vu la biographie d'un homme appelé Marc Mimram. Chronique-photos ... [Lire la suite]
Paris confinée, entre lumière et obscurité
Ces photographies, réalisées tout au long de ces quelques semaines de novembre 2020 à Paris, évoquent le sentiment d'une promenade solitaire à travers une forêt urbaine austère et antique. Même les bâtiments modernes semblent être des reliques anciennes. Chronique-photos d’Erieta Attali. ... [Lire la suite]
Du paysage à l’architecture, histoires autonomes
En décembre 1995, en tentant pour la première fois de photographier l'architecture, j'ai réalisé que je souhaitais que le bâtiment et le paysage racontent tous les deux une histoire commune et forment un tout inséparable. Chronique-Photos d’Erieta Attali. ... [Lire la suite]
Brouiller les frontières
Dans ses chroniques, Erieta Attali ne nous explique pas le sens de ses photos mais elle explique l’objet de sa démarche. Pour un(e) photographe, quelles sont les limites d’une telle recherche ? Chronique-photos. ... [Lire la suite]
Abstraction extrême de l’architecture
La transparence n’a pas le même sens pour un(e) politique que pour un(e) photographe. Ce qui est vœu de clarté (chasteté ?) absolue pour le premier est au contraire pour le second la possibilité de flouter les limites. Ou, puisqu’il faut tout montrer, de l’indécence du premier jusqu’à ... [Lire la suite]
Des limites, de l’horizon, de l’infini
Le mot grec « apeiron » signifie illimité, indéfini, indéterminé et s’entend, selon le philosophe Anaximandre, comme le principe et l'élément de tout ce qui existe. L’existence de l’architecture ne s’explique que par ce que nous percevons. C’est sa limite ? Chronique-Photos d’Erieta ... [Lire la suite]
Humaine, trop humaine, l’architecture
Entre décadence et renaissance, l’architecture n’est pas permanente et seule la photographie d’architecture lui offre son intemporalité, estime Erieta Attali. Chroniques-photos. ... [Lire la suite]
L’architecture n’est pas permanente, Erieta Attali non plus
Difficile de faire photographe d’architecture plus cosmopolite. Erieta Attali est né à Tel Aviv mais a grandi à Athènes et Istanbul. Diplômée de la Columbia University de New York, elle obtient son doctorat à la RMIT University de Melbourne. Elle a enseigné au Chili, au Danemark et en Allemagne. Le ... [Lire la suite]
Echoes of Absence | Lockdown Paris, par Erieta Attali
Dans Le Troisième homme, de Graham Greene, le personnage d’Harry Lime est impliqué dans un trafic de pénicilline frelatée sur le marché noir. Dans un Paris confiné, la photographe Erieta Attali devine l’ombre d’un ami qui ne nous veut pas du bien. Chronique-Photos. ... [Lire la suite]