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Accueil > Architectes > Contributions > « Les élèves ne se copient plus » Ursula Biuso

« Les élèves ne se copient plus » Ursula Biuso

6 juillet 2020

Ursula Biuso
@Biuso Architectes

Double casquette en confinement. Architecte du patrimoine et enseignante à l’ESA, Ursula Biuso se consacre à ses étudiants. Le confinement est aussi, pour ce membre de l’Académie d’Architecture, un temps propice à la formation. 

De mars à juin 2020, durant le confinement et jusqu’au déconfinement, l’Académie d’architecture a questionné ses académiciens et académiciennes quant à leurs réponses et réactions face à cette contrainte inattendue. Chroniques d’architecture publie neuf de ces entretiens.

Académie d’architecture – Comment vivez-vous professionnellement le confinement ?

Ursula Biuso – J’ai une double activité ; je suis à la fois, architecte et enseignante à l’École Spéciale d’Architecture (ESA).

A l’agence, le travail est très allégé. Une demi-journée tout au plus par semaine. Je n’ai, après tout, aucun chantier en ce moment, seulement deux permis de construire en cours d’instruction. La réaction des administrations compétentes et des Architectes des Bâtiments de France (ABF) est particulièrement lente et décousue. Je travaille sur des monuments historiques et suis donc habituée à la lenteur des procédures. Il est cependant normal qu’un ABF en télétravail fasse tarder sa réponse. Cela dit, il y a une rigueur à laquelle nous ne pouvons échapper.

Comment mettez-vous a profit le confinement ?

Si je ne fais pas de prospection en ce moment, je profite du confinement pour me former. Je suis une MOOC (Massive Open Online Course. En français, formation en ligne ouverte à tous) intitulée « Bâtiment durable » sur la terre crue.

Les formations sont d’habitude un problème pour les architectes du patrimoine. Celles portant sur la réhabilitation ne nous apportent que peu de choses et celles sur le BIM nous sont inutiles. Celle-ci sur la terre crue est aussi intéressante qu’enrichissante.

Je profite aussi des moments d’« inactivité » pour penser, rêvasser, peindre, sculpter et, surtout, lire, beaucoup lire. Cela répare ma frustration de ne pouvoir faire de longues marches. J’aime aussi écouter de la musique classique et du jazz. A la radio – Radio France est de très haut niveau – j’apprécie les émissions scientifiques et culturelles. C’est grâce à elles que je peux, aujourd’hui encore, améliorer mon français.

Qu’en est-il de votre enseignement à l’ESA ?

Cette activité correspond, en temps normal, à deux demi-journées dans mon emploi du temps. Aujourd’hui, avec le confinement, c’est cinq jours sur sept ! Le contact avec les élèves – tous en 1er, 2nd et 3ème semestres – est différent autant d’ailleurs que les cours et les corrections. Je me montre en conséquence plus présente car il faut suivre davantage tout le monde.

Le phénomène est, à bien des égards, intéressant car il permet de voir comment les étudiants se responsabilisent les uns les autres. Sur les 90 qui suivent mon cours, cinq ou six disent ne pas avoir internet, ils seront malheureusement pénalisés par cette situation.

Votre enseignement a-t-il changé ?

J’enseigne la géométrie descriptive. J’en profite pour glisser plein d’autres choses connexes :  transmettre l’art du dessin, c’est aussi parler de structure et de relation au maître d’ouvrage. Le dessin appartient au registre de la communication de projet. Il y a donc le tracé géométrique, précis et rigoureux, mais aussi le croquis, le schéma distributif, la coupe à main levée. Le dessin fait aussi bien un dessinateur qu’un chef d’agence, ce dernier doit savoir bien dessiner à main levée.

Mes cours sont tous pensés à partir de cas concrets et je tiens à dispenser une approche progressive de la main vers l’ordinateur. L’aisance s’acquiert en plusieurs années.

Alors, dire que mon enseignement change : non. Cependant, je note quelques modifications dans ma manière de faire. Avant le confinement, de nombreux dessins – pour ne pas dire tous – étaient faits à l’ardoise. Ils étaient ainsi condamnés à la disparition une fois le cours fini. Je travaille dorénavant avec des feutres sur du papier brouillon. Pour ne pas pénaliser mes élèves et leur éviter trop d’attente, il m’arrive de préparer ces dessins en aparté. In fine, l’ensemble de ces documents constitue une archive inédite. Quand tout, avant, était éphémère, tout, désormais, est compilé au format PDF.

Enfin, dans le déroulé de mes cours, je fais également en sorte que les exercices donnés soient réalisés pendant l’heure dédiée. J’ai pleinement conscience de la quantité de travail qui est demandé aux élèves et plus encore de leur condition de confinement. Je ne souhaite pas contribuer à une surcharge d’exercice.

Comment faites-vous techniquement ?

Nous travaillons sur Team, nous partageons nos écrans. C’est la main ou la souris qui dessine. Quant au stylet numérique, j’y réfléchis, tout cela m’a pris de court. Nous verrons bien.

La relation avec vos étudiants a-t-elle changée ?

Elle est sans doute plus forte. Il y a une véritable reconnaissance de leur part face au temps que nous leur consacrons. Les cours sont parfois plus longs et s’étendent en dehors des horaires prévus, surtout en fin de journée. Tous mes étudiants ont également mon e-mail personnel pour me solliciter si besoin est.

Comment seront-ils notés ?

Ils sont notés sur plusieurs critères. Certains sont bons en dessin à main levée, d’autres en dessin technique ; il faut une moyenne. Cet examen a lieu habituellement en classe pour pouvoir accompagner certains élèves.

Les examens comme les exercices ont désormais lieu en ligne. Je leur donne trois quarts d’heure pour déposer un PDF sur le drive. Je sais pertinemment qu’ils peuvent, à distance, se faire aider. Mais trois quart d’heure filent vite et quel serait l’intérêt de tricher ? Il est important pour eux comme pour moi de connaître leurs lacunes, si lacunes il y a. Je remarque en revanche que les élèves ne se copient plus.

Le confinement change-t-il, enfin, les relations entre enseignants ?

A l’ESA, nous tenons tous à la transversalité entre les enseignements. Nous faisons donc régulièrement des réunions entre professeurs mais cette habitude est rendue plus difficile avec le confinement. L’accessibilité du drive et de son contenu à tous, nous permet une nouvelle appréciation des choses. Nous pouvons désormais nous coordonner davantage les uns avec les autres par rapport aux rendus des étudiants. Il est en effet bien plus facile de voir si nous sommes les uns, les autres, dans le bon rythme.

Propos recueillis par l’Académie d’architecture
Entretien réalisé en mai 2020

Retrouvez les neuf entretiens de la série.

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Par La rédaction Rubrique(s) : Contributions

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